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Commentaire de Enki

sur Le changement climatique (Le vrai !)


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Enki Enki 9 novembre 2023 08:30

Croa, 

Le GIEC accuse le gaz carbonique (CO2) d’être responsable du dérèglement actuel.

Les médias, les politiques, l’ONU et Davos disent que le GIEC dit que le carbone est responsable du réchauffement climatique. Ce n’est pas ce que j’ai lu dans le résumé 2023 du GIEC à l’intention des décideurs, qui se rapproche de vos analyses.

39 pages, moins les blablas préliminaires des premières. Ça peut se lire d’une traite.
https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/4/2020/06/SRCCL_SPM_fr.pdf

=> Il y a réchauffement continu à tendance croissante de l’air depuis la révolution industrielle et on y ajoute l’accroissement de la pop mondiale.

=> Ce sont les terres émergées qui entraînent le réchauffement.

=>Il y a montée d’instabilité climatique.

=> Certaines régions reverdissent, d’autres se désertifient :
Les observations par satellite15 montrent un verdissement de la végétation16 au cours des trois dernières décennies dans certaines régions d’Asie, d’Europe, d’Amérique du Sud, du centre de l’Amérique du Nord et du sud-ouest de l’Australie. Ce verdissement résulte à la fois d’un allongement de la saison de croissance, des dépôts d’azote, de la fertilisation par le CO2 * et de la gestion des terres (degré de confiance élevé). Un brunissement de la végétation18 a été observé dans certaines régions, dont le nord de l’Eurasie, certaines parties de l’Amérique du Nord, de l’Asie centrale et du bassin du Congo, sous l’effet principalement de stress hydriques (degré de confiance moyen). À l’échelle mondiale, la superficie des régions touchées par le verdissement excède celle des régions touchées par le brunissement de la végétation (degré de confiance élevé)
La fertilisation par le CO2 est définie dans ce rapport comme l’intensification de la croissance des végétaux due à l’augmentation de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2 ). L’ampleur de la fertilisation dépend de la disponibilité en eau et nutriments.

=> Il est difficile de distinguer la cause humaine et naturelle tant à l’émission qu’à la captation du carbone.
Les terres émergées sont à la fois une source et un puits de CO2 en raison de facteurs anthropiques et naturels, d’où la difficulté de séparer les flux d’origine anthropique de ceux d’origine naturelle (degré de confiance très élevé). Les modèles globaux estiment à 5,2 ± 2,6 GtCO2 an-1 (fourchette probable) les émissions nettes de CO2 dues aux usages et aux changements d’affectation des terres entre 2007 et 2016. Ces émissions nettes sont en grande partie dues à la déforestation, partiellement compensée par le boisement/reboisement, et aux émissions et absorptions dues à d’autres activités d’usage des terres (degré de confiance très élevé) (tableau RID.1)23. Il n’y a pas de tendance claire dans les émissions annuelles depuis 1990 (degré de confiance moyen) (figure RID.1). 1.1, 2.3, tableau 2.2, tableau 2.3

Tout changement de condition des terres25, qu’il soit dû à l’usage des terres ou au changement climatique, a une incidence sur le climat mondial et régional (degré de confiance élevé). À l’échelle régionale, un changement de condition des terres peut réduire ou accentuer le réchauffement et affecter l’intensité, la fréquence et la durée des événements extrêmes. L’ampleur et le sens de ces changements varient selon l’endroit et la saison (degré de confiance élevé). Résumé du chapitre 2, 2.3, 2.4, 2.5, 3.3

Pour les préconisations elles sont orientées essentiellement sur la gestion durable des terres (lutter contre la désertification, politique forestière, agriculture durable et respectueuse). Le rapport insiste que c’est la gestion durable des terres qui peut permettre de réduire les gaz à effets de serre.

Cela revient à ce que vous expliquez : le dégradation des écosystèmes ne fait que perturber le fonctionnement biosphérique de la planète.

Rien que du bon sens, on a l’impression d’un « tout ça pour ça »

J’ajoute l’incidence du Soleil sur la température, constaté sur les autres planètes du système solaire.

Etude 2015 de l’astrophysicienne Valentina Zharkova sur l’évolution de l’activité solaire

https://www.nature.com/articles/srep15689/figures/3

elle arrive à son minimum millénaire en 2030. Ce qui veut dire qu’il y aura peut-être un renversement brutal vers une période glaciaire, comme cela s’est déjà produit, peut-être pas si l’échauffement terrestre se sera emballé.

Mais c’est l’humilité et le bon sens qui s’est évaporé avec le réchauffement médiatique.


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