@Tolzan
Rien ne m’échappe, je suis juste d’un autre avis que le vôtre.
La « nouveauté » est un terme humain subjectif qu’il est impossible de mesurer objectivement. Il n’existe aucune échelle de la « nouveauté ». Pour moi la science ne peut donc pas prendre en compte ce critère.
Si l’hypothèse de Newton marche pour envoyer des satellites, c’est une condition nécessaire à démontrer la validité de sa proposition, mais ce n’est pas une condition suffisante. Et de fait, l’accélération de Newton n’explique pas la vitesse de rotation des galaxies, et ne fonctionne pas à l’échelle atomique. Vous pourrez bien ajouter des hypothèses indémontrables supplémentaires (matière noire, ...) pour forcer sa validité, ce qui est indémontrable n’est pas scientifique au sens strict du terme.
En effet la science est l’interprétation de l’univers, sans utiliser de postulat humain. C’est justement cela qui distingue la science des autres activités humaines (politique, religion, économie, art, ...) qui sont quant à elles toutes basées sur des postulats (dieu existe, la main invisible du marché, votez pour moi il n’y aura plus de chômage, ...). La science ne prend en compte que la réalité factuelle de la mesure et des mathématiques, à commencer par la géométrie.
Identiquement, que mes « modèles » ne soient pas utilisés n’est en rien la preuve de leur non validité. Mon analyse cinématique, car il s’agit de ça plutôt que d’un modèle, car je ne propose aucune hypothèse, est vérifiable par les lois de la géométrie, et elle aboutit a prévoir les 3 lois de Kepler, ainsi que la forme mathématique de l’accélération de Newton. Elle est donc totalement cohérente avec la mesure expérimentale. Cette analyse possède les conditions nécessaires et suffisantes pour être classée comme scientifique au sens strict, au contraire du postulat indémontrable d’attraction de Newton.
Après, que les humains veuillent tenir compte de la réalité objective de la cinématique, plutôt que de la réalité alternative de l’attraction, est une autre histoire. Ils sont conditionnés pour adorer le dieu Newton, génie des génies, et la moindre égratignure à leur idole est vécue comme un crime de lèse majesté, imposant un rejet réflexe pathologique des preuves scientifiques. Comme disait l’autre, une nouvelle idée est d’abord combattue, puis ignorée, puis présentée comme une évidence, mais ce cheminement prend du temps.
Cordialement