Les
gros sabots de l’extrême-droite dans sa marche erratique vers une honorabilité
de façade. Et ses effets collatéraux.
Monnayer
son soutien à l’extrême-droite israélienne qui a égaré son pays dans une impasse
en s’aventurant sur les traces de la même infamie qui avait conduit le peuple
juif dans la désespérance ultime contre un brevet factice de combattant de
l’antisémitisme. Pensant sublimer ainsi son racisme ordinaire et originaire
vis-à-vis des musulmans, toujours
utilisé et indispensable comme rente électorale, en vertu.
Imaginant de
surcroît pouvoir ainsi enfin réussir avec cette énième supercherie et pirouette
à assimiler le soutien indéfectible de
LFI envers tous ceux qui souffrent de racisme, de discriminations et d’injustices sociales en
antisémitisme. On dirait bien qu’ici Tartuffe est son propre antidote. On
dirait bien aussi qu’elles retombent sur le nez du jongleur, les boules de
pétanque, quand on jongle avec et qu’on s’appelle extrême-droite.
Réalité
crue de l’extrême-droite poussée dans la
lumière cruelle qui ne plaît évidemment pas à ses dirigeants et élus qui en
sont les responsables. Ni à ceux qui en sont les porte-parole occasionnels et encore moins à ceux qui cette
fois sont obligés de regarder en face ce
qu’ils soutiennent et ce que cela représente. Et d’assumer ou pas, de se poser
des questions ou pas. Les intérêts défendus ici et les moyens employés sont-ils
vraiment les miens ?
Merci
à l’extrême-droite d’entrouvrir ainsi le masque des apparences et de nous offrir le spectacle de l’expérimentation
et de la mise au point un peu laborieuse des arguties et mensonges, sources de ses prochaines rentes et espoirs électoralistes,
testés sous nos yeux sur leurs compagnons
de route médiatiques et politiques qui se disputent pour savoir qui va
réellement tirer les ficelles et retirer les marrons du feu dans leur
chevauchée électorale de plus en plus brinquebalante.