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Commentaire de Vivre est un village

sur L'enfant de Loire


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Vivre est un village Vivre est un village 13 novembre 2023 08:18

Roanne

Entre 250 et 300 personnes au rassemblement contre l’antisémitisme, ce dimanche 12 novembre
Près de 300 personnes ont tenu à manifester leur soutien à la Licra et à la LDH, organisatrices du rassemblement contre l’antisémitisme ce dimanche 12 novembre au matin, au square des Martyrs.
Paul, chapeau vissé sur la tête, porte le seul drapeau qui sera visible lors de la manifestation : celui de la Licra (ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme). Julien Levinger, président de la section roannaise de la Licra ne fera pas de concessions : ce rassemblement est celui des citoyens, pas question de le politiser.
En haut des marches du square des Martyrs, Paul déploie son drapeau. Maurice, un de ses amis, lui glisse discrètement : « Tu as de la chance, la météo n’a pas prévu de pluie à 11 heures. » Peu à peu, le square se remplit. Quelques élus, dont le maire de Bussières, l’un des rares à porter son écharpe tricolore, serrent la main des organisateurs. Ils parlent de la pluie mais espèrent le beau temps. Plus silencieux, Pierre Philibert, président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) roannaise, et Salim Djellab, membre de la Licra, écoutent le patron des policiers roannais dépêchés sur les lieux deviser avec Julien Levinger à propos de l’organisation. 
Pendant ce temps, le square se remplit toujours. D’élus, encore, même si à ce moment, il est déjà clair que la majorité municipale de Roanne ne sera pas représentée, malgré la présence de Sophie Rotkopf, adjointe au maire et conseillère régionale « venue en tant que simple citoyenne », tient-elle à préciser. Le maire, Yves Nicolin avait demandé à ses homologues de l’AMF42 (Association des maires de France de la Loire qu’il préside), de programmer les rassemblements citoyens dans la foulée des cérémonies du 11 novembre, ce qu’il a lui-même fait le jour précédent. 

Le premier à prendre la parole est Pierre Philibert, pour la LDH, « une association fondée en 1898, en pleine affaire Dreyfus. » La référence est forte, au regard de ce qui a motivé le rassemblement, à savoir le refus de l’antisémitisme, mais le président de la Ligue des Droits de l’Homme est homme à apprécier les symboles. Dans un discours bref, il appelle à poursuivre « au-delà de ce rassemblement, la lutte contre l’antisémitisme et contre tous les racismes » et regrette que « cette mobilisation soit l’objet de calculs et d’instrumentalisation politiciens. »

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