Alinéa bonjour,
Cet article vous va bien je trouve, il n’aurait pas été signé, que son contenu m’aurait suffit pour en découvrir l’auteur, et je veux rester convaincue qu’il puisse être apprécié par tous. Cependant, il m’aurait été encore plus plaisant si vous aviez élargi l’analyse jusqu’à aborder l’origine de l’autoritarisme, car quand on s’y frotte, on néglige rapidement la piste de l’individu et on parvient inexorablement à mettre un mot dans le débat qui est le « pouvoir ». Le pouvoir, un terme rendu acceptable (voire indispensable pour certains) à travers le besoin d’une institution garante de la bonne tenue de notre société, de notre adhésion au contrat social de rousseau et plus largement à travers la garantie (tte relative) du respect de notre constitution et des lois. Mais cela reste un pouvoir et c’est ce dernier qui engendre l’autoritarisme, lequel en est une dérive en fonction de celui qui le détient...Et nous en sommes, nous occidentaux, loin d’en être protégés dans ce semblant de démocratie, l’épisode du Covid19 nous l’ayant parfaitement et cruellement rappelé...
Dans mon langage, autoritarisme et pouvoir sont synonymes. La liberté ne s’entend que si elle se révèle universelle, mais dans le cadre d’une société régie par un pouvoir, politique de surcroît, donc guidé par une idéologie, une partie des individus (souvent à peu près 50%), peuvent ressentir, vivre et subir l’autoritarisme.
Il n’y a pas d’autoritarisme sans pouvoir, et un monde régi par le pouvoir ne peut être qu’imparfait puisqu’il tue de facto dans l’oeuf la construction d’une véritable responsabilité individuelle...
Bonne journée à vous