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Commentaire de chapoutier

sur Israël : ''Vaincre ou disparaître''


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chapoutier 17 novembre 2023 18:52

@Lynwec

Le terrorisme sioniste sous le mandat britannique

il y a le bon terrorisme et le mauvais terrorisme
le sionisme c’est le bon terrorisme !
et ce terrorisme là on en parle :

Durant les 11 années qui ont mené à la création de l’État d’Israël en Palestine en 1948, les extrémistes sionistes qui vivaient sur le territoire de la Palestine sous le mandat britannique utilisèrent le terrorisme comme stratégie militaire afin d’accélérer l’établissement d’un État juif indépendant. Leur violence est dirigée contre les autorités britanniques qui gouvernaient la Palestine et contre la population palestinienne sur tout le territoire. Plus de 57 attaques violentes ont été menées par des groupes terroristes sionistes (par exemple, Haganah, Lehi, Irgun - des groupes ultranationalistes de l’extrême droite du Mouvement révisionniste sioniste) faisant plus de 5 000 morts du côté des Palestiniens et des dizaines du côté britannique[2]. Pendant que des groupes terroristes sionistes assassinent le personnel des Nations Unies et les officiers britanniques, attaquent le quartier général militaire britannique afin de renverser le pouvoir, d’autres cherchent à terroriser les habitants palestiniens afin de les inciter à se déplacer et migrer hors du pays.[3]

L’Irgun (Etzel) : Connu sous le nom de l’Organisation militaire nationale et la Section militaire du Mouvement révisionniste, l’Irgun a déclaré que « la violence politique et le terrorisme » étaient « des outils légitimes dans la lutte nationale juive pour la terre d’Israël ». Leurs attaques incluent :

 

 Le massacre d’Al-Quds, décembre 1937 : un membre de l’Irgun jette une grenade sur le marché près de la mosquée Al-Quds, tuant et blessant des dizaines d’individus.

 Le massacre de Haïfa, mars 1938 : des membres de l’Irgun et du gang Lehi jettent plusieurs grenades sur le marché de Haïfa, tuant 18 personnes et en blessant 38.

 Le massacre de Haïfa, juillet 1938 : l’Irgun fait exploser des véhicules piégés au marché de Haïfa, tuant 21 personnes et en blessant 52.

 L’attaque du village de Balad El-Sheik, juin 1939 : ce village palestinien a été attaqué par des membres de la Haganah, la Défense juive principale. Cinq villageois ont été enlevés et assassinés.

 Le bombardement du King David Hotel, juillet 1946 : dirigé par Menachem Begin, l’Irgun planifie et exécute l’attentat de l’hôtel King David, qui était alors le siège de l’armée britannique à Jérusalem dans le but de détruire des documents prouvant les campagnes terroristes de groupes sionistes. L’attaque a tué 28 Britanniques, 17 Juifs, 41 Palestiniens et 5 autres personnes, pour un total de 91 victimes.

 L’attaque du British Officers’ Club House à Goldschmidt, mars 1947 : Cette attaque à Jérusalem a tué 17 militaires britanniques et agents de renseignements.

 L’enlèvement et le meurtre de soldats britanniques, juillet 1947 : cette attaque ayant mené à l’assassinat de deux sergents britanniques à Netanya fut la goutte qui a fait déborder le vase. Peu de temps après, les Britanniques décidèrent de mettre un terme à leur mandat, en reléguant la Palestine à l’ONU.

 Les bombardements de la gare de Jérusalem, octobre 1947 : l’Irgun a bombardé la gare de Jérusalem en plus de l’attaque à la mine des routes et des véhicules de l’armée.

 

 

Le Gang Stern : Fondée par Avraham Stern en 1939, le gang Stern était un groupe excentrique qui a même tenté d’entrer en contact avec les Nazis dans le but de subvertir le contrôle britannique au Moyen-Orient. Sous la direction de Stern, le groupe a procédé à des vols et des tentatives d’assassinat contre les Britanniques. Stern est également connu pour ses « dix-huit principes du renouveau national », lesquels énonçaient la structure d’un mandat expansionniste du sionisme, revendiquant un État juif s’étendant du Nil en Égypte jusqu’à l’Euphrate en Irak.[4]

 

Le Lehi : Après que les Britanniques aient assassiné Stern en 1942, ses disciples sont regroupés en un mouvement clandestin appelé le Lehi, un acronyme de « Combattants pour la liberté d’Israël ».

 

 L’assassinat de Lord Moyne, novembre 1944 : assassiné au Caire, en Égypte, Lord Moyne était le plus haut représentant du gouvernement britannique au Moyen-Orient à l’époque. Le Lehi le prit en cible en raison de son soutien à une Fédération arabe du Moyen-Orient.

 L’attentat à l’explosif du train Caire-Haïfa, début 1948 : à peine quelques mois avant le début de la guerre israélo-arabe de 1948, le train Caire-Haïfa a été bombardé à plusieurs reprises, des attentats revendiqués ou attribués au Lehi. En février, une attaque tue 28 soldats britanniques et en blesse 35 autres. Une autre attaque en mars tue 40 civils et en blesse 60 autres.

 Le massacre de Deir Yassin, avril 1948 : des commandos du Lehi et de l’Irgun menés par Menachim Begin attaquent Deir Yassin, un village de 700 Palestiniens, tuant finalement entre 100 et 120 villageois[5]. Le maître à penser derrière le massacre de Deir Yassin, Begin, a justifié l’attentat dans son livre La révolte :

 

 

 

Les Arabes dans tout le pays, induits à croire les contes sauvages de « boucherie Irgun » ont été saisis d’une panique sans limite et ont commencé à fuir pour sauver leur vie. Cette fuite de masse a très tôt dégénéré en une folle et incontrôlable débandade. L’importance politique et économique de ce développement peut difficilement être surestimée.[6]

 

 L’assassinat du comte Folke Bernadotte, septembre 1948 : le comte Bernadotte, médiateur de paix de l’ONU qui était venu au Moyen-Orient en 1948 pour modifier le plan de partition de la Palestine dans un effort visant à régler les différences entre Juifs et Arabes, fut également assassiné par ce groupe.

 Héritage des assassinats : plus que tous les autres groupes terroristes juifs, le Lehi était reconnu pour utiliser l’assassinat comme instrument de terreur, appliquant même cette méthode contre les Juifs accusés de trahison. Le Lehi a commis 42 assassinats, plus de deux fois le total de l’Irgun et de la Haganah combinés. Plus de la moitié de ces assassinats à mobile politique ont été perpétrés à l’encontre d’autres Juifs.[7]

 


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