• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de chapoutier

sur Révélation explosive à la télévision ukrainienne, les Occidentaux ont saboté tout accord de paix entre Russes et Ukrainiens en 2022


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

chapoutier 28 novembre 2023 16:10

une traduction faites par « ukraino-russe »

« Il faut comprendre qu’ils étaient prêts à faire beaucoup de choses en paroles. En paroles. Mais nous avons compris que chaque partie avait son propre jeu. Et ce jeu dépendait directement des succès et des défaites sur le front. Ils disaient – c’est fini, rentrons à la maison, retournons là où nous étions.

Ici – points un-deux-trois-quatre-cinq… il suffit d’accepter – c’est tout. Et puis, en détail – nous resterons là pendant que vous acceptez tout, nous comprenons comment vous agissez – vous signerez quelque chose et ensuite vous direz que c’est « ganebna » (chose honteuse) et vous ne ferez rien. Ils nous ont constamment rappelé les accords de Minsk, disant vous ne les respectiez pas, bien que vous les ayez signés et ratifiés sans prêter attention à la présence de garanties internationales. En d’autres termes, nous ne pouvons négocier avec vous que lorsque les tanks se trouveront sous le Parlement. Au sens figuré.

L’objectif de la délégation ukrainienne était de faire traîner le processus, et la délégation russe a espéré jusqu’à la dernière minute qu’elle nous pousserait à signer un tel accord. Ils étaient prêts à arrêter les hostilités si nous acceptions la neutralité, comme l’avait fait en son temps la Finlande, et si nous nous engagions à ne pas adhérer à l’OTAN. Il s’agissait là des points essentiels, tout le reste n’étant que cosmétique et assaisonnement politique : dénazification, population russophone, bla, bla, bla…

L’Ukraine n’a pas accepté, tout d’abord parce qu’il aurait fallu modifier la Constitution – notre voie vers l’OTAN est inscrite dans la Constitution. Deuxièmement, les Russes ne nous avaient pas convaincus qu’ils feraient ce qu’ils avaient promis. Cela pourrait se faire s’il y avait des garanties de sécurité. Nous ne pouvions pas signer quelque chose, tout le monde aurait poussé un soupir de soulagement – et ils seraient alors arrivés, mieux préparés. Ils sont arrivés sans être préparés à une telle résistance. Nous aurions pu marcher si nous avions été sûrs à 100% que cela ne se reproduirait pas.

À notre retour d’Istanbul, Boris Johnson est venu nous dire que nous n’allions rien signer du tout avec eux. Faisons plutôt la guerre ».


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès