J’ai cru qu’il y avait une forme d’humour qui gouvernait la rédaction de ce billet semblant écrit à la va vite....Je n’aime pas trop non plus Napoléon, même si je reconnais dans cet homme comme tant d’autres tout de même un destin extraordinaire.
Mais si vous voulez le descendre, ce n’est pas avec ce genre de propos un brin grotesques, et sélectifs, reprenant des écrits de jeunesse où il parle des Français en général, eux que De Gaulle définissaient comme « des veaux »...La référence à ses fautes d’orthographe est digne d’un comité de salut public...« Donnez moi dix lignes écrits par n’importe quel honnête homme, et je me fais motif de trouver autant de raisons de le pendre », disait Richelieu.
Je note qu’on n’a jamais réussi à faire un bon film sur Napo, depuis un siècle. Peut être celui d’Abel Gance, que je n’ai pas vu. Le film muet est sans doute un bon pari pour traiter le sujet. En littérature, il faut reconnaître que les écrivains s’y sont mieux retrouvés. En plan large le plus souvent. Comme le « guerre et paix » de Tolstoï. Et puis l’excellent Thakeray, et sa « foire aux vanités », où il dépeint la bataille de Waterloo. . Balzac l’a traité dans les marges avec le commandant Chabert. Un scénario super. Je me demande comment l’empereur s’en serait tiré si un autre typé avait été déclaré mort à sa place et qu’il serait revenu incognito en France. Patrick Rambaud, très bon auteur, prix goncourt mérité pour « la bataille » fresque passionnante de la bataille d’Esling, est une grand plume, et s’est intéressé à la fois à Sarkozy, dans son « Napoléon le petit » et ses suites, tout autant donc qu’à la fresque originale. Avec La Bataille, Il neigeait, L’Absent et Le Chat botté, il raconte de manière romancée des épisodes historiques napoléoniens. Dans chacun de ces quatre romans, il crée ou approfondit un personnage secondaire (soldat, officier de l’armée napoléonienne, Français moyen, etc.), ce qui lui donne l’occasion de montrer Napoléon et ses proches.
J’ai particulièrement aimé « l’absent », ce séjour à l’ile d’Elbe et comment en quelques jours, Rambaud montre avec humour le passage des habitants, de l’hostilité à l’enthousiasme. Avec un Napoléon un brin vieilli, mais redevenant parfois Bonaparte.