Ce que l’on nomme « judéo-christianisme », c’est la racine commune propre au judaïsme et au christianisme, l’Ancien Testament.
Dans l’Ancien Testament, Dieu choisit de préparer le Peuple Élu, les hébreux, l’extirper avec fracas et violence du monde païen satanique du Péché Originel, pour le préparer à la venue du Christ.
Mais là s’arrête la comparaison, car la fracture est totale et définitive entre les juifs, qui ne reconnaissent pas Jésus le Messie, la Parole de Dieu Incarnée sur Terre, et les chrétiens qui voient en Christ, la Révélation de Dieu pour l’humanité
Les juifs rabbiniques restés arc-boutés sur l’attente de la venue d’un Messie guerrier révolutionnaire pour libérer le peuple juif, constatant l’échec et le désarroi dans lequel fut plongé la communauté juive, ont alors réinterprété la Torah par la kabbale juive talmudique (Haskala), pour la faire coller à une nouvelle mission du peuple juif, donnant un rôle salvateur supérieur aux juifs, qui seraient seuls capables de diriger le Monde, sans l’aide de Dieu, pour aboutir à un Monde de Paix, dans lequel le Messie pourra venir par la porte de Jérusalem.
« « La loi des maîtres est supérieure à celle de Dieu et peut même la modifier », dit le Talmud. »
« Je crois cependant qu’entre la spiritualité juive et les autres, musulmane comprise, il y a une première différence essentielle : le commandement d’aimer la Torah plus que Dieu, d’aimer le Talmud plus que la Torah. »
« Le peu que je sais du judaïsme et de son génie, c’est que c’est la seule spiritualité qui n’enjoint pas de quitter le monde pour aller vers Dieu. »
Bernard-Henri Lévy - « Comment je suis juif ? »