EXTRAIT
D’UN ECHANGE SUR FACEBOOK
Avec
@ Eric Servon
Vous êtes un écrivain je le crois ! En vous lisant je ressens l’idée même que camus n aurait pas
du naître en Algérie ? Ou pourquoi est-il
revenu en France ? Cordialement mais peut- être que j’enjambe trop cela ..
TROIS REPONSES A ERIC
SERVON
@ Mohammed-salah Zeliche
Je n’ai rien contre Camus. J’ai toujours pensé qu’il était
coincé
(contrairement à Sartre) dans la gangue communautaire qu’il
savait
rigide et menaçante envers les renégats. La
« malheureuse » phrase sur la justice qui ne serait rien sans la sécurité de sa mère aurait pu être reprochée à ceux de sa communauté
pieds-noirs qui étaient violents et ne l’auraient pas raté lui et sa mère.
Rappelez-vous du jour où on avait
très mal pris le fait qu’il ait accepté de s’asseoir à la même table que Abbas Ferhat pour discuter de
retour de la paix. Voilà vraiment
qui marqua le plus Camus et l’a incité à s’emmurer dans le silence.
Silence qui lui sera sévèrement reproché. L’OAS n’aurait de toute façon pas donné cher de sa vie.
@ Mohammed-salah Zeliche
Voilà pour Camus. Maintenant un mot sur l’écrivain que je
suis. Je suis très créatif et dispose de plusieurs manuscrits. Un ouvrage très
documenté sur Camus. Je peux tenir tête à tous les spécialistes de
Camus. Je le dis sans forfanterie. Mes travaux sur Boudjedra et Dib en plus d’être cités partout ont été pour beaucoup dans
ma maitrise en matière de d’analyse et de critique littéraire. Je crois
que mon travail sur Camus mérite beaucoup, par son exigence. Au
contraire deIdentités tout ce qui a été fait sur lui et qui pêche par complaisance.
@ Mohammed-salah Zeliche
« Camus l’Algérien » ? Mais il préférerait mieux la
France. Il n’a rien qui puisse rendre cohérente cette recherche d’une identité
algérienne. Identité = identique. Qu’on on lit toute son oeuvre et qu’on
ne trouve rien sur l’Arabe ; le Kabyle etc on conclut vie à l’absence
d’affinité ; Je me demande si vivant Camus aurait approuvé qu’on insiste
beaucoup là-dessus. C’est d’ailleurs vérifiable. Qu’on parle de choses
sérieuses ! Bien cordialement