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Commentaire de christophe nicolas

sur L'horreur absolue à Gaza...


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christophe nicolas christophe nicolas 19 décembre 2023 14:20

@Spartacus Lequidam

La décision d’organiser un Sommet réunissant le Premier ministre israélien Ehud Barak et le président palestinien Yasser Arafat fut présentée par les États-Unis comme une rupture radicale avec l’approche graduelle prônée par les Accords d’Oslo de septembre 1993. Celle-ci avait parié sur la réussite du processus de paix à travers l’instauration d’une confiance mutuelle et la mise en place d’une autonomie palestinienne qui devait faciliter le règlement des questions de statut permanent. Toutefois, les incessants retards dans le retrait des forces israéliennes des Territoires palestiniens occupés, la montée des actes de violence à partir de 1995, ainsi que la dégradation des conditions de vie en Cisjordanie et dans la bande de Gaza avaient contribué à saper la confiance que Palestiniens et Israéliens avaient initialement placée dans le « processus d’Oslo ».

....

Plus généralement, l’expérience du Sommet de Camp David offre en creux un certain nombre de leçons propices à toute discussion sur la bonne gouvernance en matière de gestion de négociations. Elle met tout d’abord en exergue le caractère irréfléchi et presque puéril de la tentative du tout ou rien proposée par Ehud Barak et adoptée par le président américain en raison de sa prétendue logique irrésistible.

https://www.cairn.info/revue-relations-internationales-2008-4-page-51.htm


Les négociations entre Ehoud Olmert et Abou Mazen avaient en réalité démarré avant la conférence d’Annapolis et se sont poursuivies après. Elles ont abouti en 2008, lorsqu’Ehoud Olmert a présenté à Abou Mazen un programme de paix global qui préconisait une solution à deux États, le retrait d’Israël de 94 % du territoire de la Cisjordanie, des échanges de territoires et un couloir reliant la Cisjordanie à la bande de Gaza. À la surprise d’Olmert (et à la stupéfaction de la secrétaire d’État Condoleezza Rice), Abou Mazen n’a pas répondu. Lorsqu’Ehoud Olmert a formulé cette offre, il se trouvait en fait en fin de mandat et bientôt contraint de démissionner sous le coup de poursuites pénales. Son successeur au sein du parti, Tzipi Livni, n’est pas parvenu à former de coalition et le gouvernement suivant a été constitué par Benjamin Netanyahou.

Le retour au pouvoir de ce dernier a coïncidé avec l’arrivée de l’administration Obama. Ce dernier, avec sa secrétaire d’État Hillary Clinton, exerce alors une forte pression en faveur d’une solution à deux États. Face à cette pression, Netanyahou prononce le discours de Bar-Ilan dans lequel il accepte cette solution mais, en dépit d’une pression américaine constante, les négociations n’aboutissent pas.

https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/pe3-2023_rabinovich.pdf

Les raisons de l’échec semble qu’Israël n’a pas gelé la colonisation durant les négociations et que Mahmoud Abbas (Abou Mazen) n’a pas voulu exclure le sort de Jérusalem-est, souhaitant à minima un calendrier pour en parler ultérieurement car il voulait en faire la capitale Palestinienne et qu’il y a aussi une colonisation en cour

https://www.lorientlejour.com/article/598325/Abbas_rencontre_le_Premier_mini stre_israelien_et_rejette_sa_propositionOlmert_envisage_un_accord_de_p aix_excluant_Jerusalem_d%2527ici_a_la_fin_de_l%2527an.html

En réalité tout cela est ridicule car il n’y aucune négociation coté Palestinien puisque c’est à Israël de céder sur toutes les exigences étant en abus total abus de domination, les palestiniens leur jetant des bouts de bois et leur légitimité d’être chez eux à la figure, donc c’est Israël qui veut ou qui ne veut pas la paix.... c’est tout.

Le fond du problème est qu’Israël ne sait pas négocier mais seulement dévorer son prochain parce qu’il ne l’aime pas comme lui même.


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