@JPCiron
Des œuvres qui ne sont pas encore censurées.
« Tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous ». Nul besoin de se trouver dans une série policière pour entendre cette phrase, devenue monnaie courante dans nos dites démocraties où la liberté d’expression ne trouve hélas plus sa place. Meir Baruchin, professeur d’histoire en Israël, en a fait les frais pour avoir tenté d’humaniser sur ses réseaux sociaux les victimes de Gaza. Sanction : 4 jours de prison. Sur QG, Harold Bernat livre une analyse d’un monde où tout opposant au régime se voit désormais taxé de terroriste
https://qg.media/blog/haroldbernat/linquisition-mediatique-au-service-des-logiques-de-guerre/
En France aussi, comme au CNRS :
« Par ailleurs, dès le 12 octobre, tous les chercheurs du CNRS, dont je fais partie, ont reçu une lettre de la direction nous rappelant que nous étions tenus de ne pas utiliser nos fonctions pour exprimer nos opinions politiques et philosophiques personnelles, et qu’un certain nombre de propos pouvaient faire l’objet de procédures pénales et disciplinaires. Cela introduit un climat qui rend difficile l’échange d’arguments et l’analyse. Le conflit israélo-palestinien a toujours été un sujet sensible et clivant ; aujourd’hui, il est devenu inflammable. »
https://qg.media/2023/12/22/aujourdhui-en-israel-toute-personne-qui-denonce-les-atteintes-aux-droits-humains-a-gaza-se-voit-consideree-comme-un-traitre/