@Nicolas Cavaliere
La gentille
blague .Vous prônez la régulation par le marché qui est en réalité la priorité mise à la rentabilité financière. Qui concentre très vite dans quelques mains la capacité
à investir et désinvestir en entretenant une obsolescence et un renouvellement
artificiel de pseudo-besoins en pleine irresponsabilité d’un usage durable et satisfaisant des
ressources. Qui plie à ces priorités les
fruits de l’intelligence collective productrice de savoirs et technologies. Qui
crée un déséquilibre permanent entre l’utilité sociale du travail, l’accomplissement
personnel qu’il apporte et sa réduction à un facteur de production soumis à ce
type de rentabilité. Chacun peut
constater tous les jours les merveilleux résultats de ce système et les ravages
apportés au niveau mondial sur le plan économique et écologique, sur le plan
des relations internationales entre pays, sur les progrès espérés vis-à-vis d’un mieux-être généralisé
et de la construction de relations
démocratiques permettant des relations équilibrées et respectueuses entre les différents
groupements humains.
Belle
envolée utopique ? Pas plus que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
toute droite sortie des horreurs dont nous sommes capables, pas plus que la suppression de l’esclavage
qui n’est pas achevée pour dire vrai mais qui n’est plus considérée comme normale.
Jusqu’à nouvel ordre bien sûr.
L’état, bien sûr, dans la mesure où il est le bras de la souveraineté citoyenne où s’articulent nos libertés individuelles et collectives à la source de l’intérêt général.On y est pas.Raison de plus pour avancer et de ne plus nous laisser faire par ceux que cela dérange et nous comprenons très bien pourquoi.