@Jules Seyes qui dit : « En réalité, prendre Kiev en trois jour était une affirmation du général Milley, officier US. »
Cela aurait sans doute été possible. Mais était-ce dans les buts de guerre russes ? Sans doute non.
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Imaginons Kiev pris en trois jours, Zelensky tombé dans les poubelles de l’histoire, la Russie aurait sans doute conservé la Crimée, peut-être le Dombas et installé un pouvoir croupion à Kiev, capitale d’une Ukraine, certes diminuée, mais pas exsangue. En revanche l’UE ne se retrouverait pas en slip, les USA n’aurait pas perdu le peu qu’il leur restait de prestige.
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Alors que maintenant Crimée et Dombas, c’est acquis, avec, en plus, une bonne partie de la côte nord de la mer Noire (continuité de territoire avec la Criméee), peut-être même la totalité de cette côte si Odessa (ville fondée par une tsarine russe) est prise.
L’Ukraine est ravagée et mettra des dizaines d’année à tenter de reprendre le cours normal des choses, elle est, de facto, neutralisée. Zelensky n’est plus qu’un pantin à la solde des USA, qui va disparaître, ce n’est pas pour rien qu’il envisage d’annuler les élections prévues, ce qui, d’ailleurs, ne changera rien pour lui, il est condamné à disparaître, de façon violente ou non.
L’UE est à la ramasse, ses arsenaux sont vides, elle est en pleine contradiction entre ses membres. Économiquement, sa « locomotive » économique est en récession depuis le début 2023.
Cette guerre longue est bien plus à l’avantage de la Russie que du camp occidental. C’étaient sans doute les buts initiaux de « l’opération spéciale ».
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La Russie, j’ai eu l’occasion d’un peu la comprendre en 2014, lors d’un voyage d’un mois en Russie. Voyage que j’ai fait, en voiture, avec un ami russe vivant en France.
Mais, surtout, à l’occasion de ce voyage, j’ai pu me rendre compte du fossé qui existe entre la réalité russe et ce qu’en dit la majorité des médias occidentaux, qui ne font que reproduire des éléments de propagande.