Une fois de plus, les aficionados du
« globalisme » (comprendre soumission aux injonctions des
maîtres anglophones de l’empire US) se sont plantés dans la
traduction d’un faux-ami. Si le mot « intelligence » en tant
que phonème en anglais et en français, il n’a pas toujours (et même
rarement) le même sens dans les deux langues. Exemples :
-
market intelligence data =
données relatives au marché
-
intelligence sharing = échange
d’informations
-
They provide the intelligence
needed to reduce environmental pollution = Ils fournissent les
renseignements nécessaires pour réduire la pollution de
l’environnement
-
This is a significant step forward
in security and intelligence for the agency = C’est un pas en avant
très important en matière de sécurité et de renseignement pour
l’agence
-
foreign intelligence service =
service de renseignements (ou contre-espionnage)
Pour ce qui concerne l’AI (artificial
intelligence) une tradition non littérale serait plus fidèle. Par
exemple « recherche automatique de données » (et restitution
sous une forme rédigée). Pas de quoi fouetter un chat, m^me si la
mise en pratique est impressionnante. L’irruption de la télé dans
les ménages dans les années 50 était aussi impressionnante pour
nos parents. Le diable n’a rien à voir là-dedans. C’est une
question d’interprétation : « traduttore, traditore ».