@Fergus
Voilà donc que vous disiez n’importe quoi sur la PAC, je vous ai mis le nez dans votre ignorance, sources à l’appui. Les subventions de la PAC sont proportionnellement plus élevées pour les petits, surement pas assez mais c’est un fait !!!
Vous voilà à parler d’écologie, c’est un vrai sujet. Sérieux qui mérite mieux que vos déclarations à la mode Rousseau…
Le système en place, comme vous dites, est faillible, surement même couteux en termes d’environnement, de respect de la biodiversité. Et les normes dans ce domaine doivent être respectées…
Vous dites qu’il s’agit de favoriser les grosses exploitations à fort rendement, il me semble qu’elles n’ont pas besoin de cela pour constituer l’avenir de ce métier.
C’est sûr que pour l’écolo-bobo, le bon paysan est une image qui lui plait, le bon produit de la ferme, etc. Sauf que ce n’est plus cela, les jeunes qui reprennent les exploitations sont de réels entrepreneurs, même et surtout dans le bio. Ils investissent, ils essaient de trouver une taille critique pour justifier ces investissements, trouver des marchés, changer de mode de production, automatiser ce qui est possible…,
Fort rendement ? Voilà donc que la recherche de l’efficacité seraient un défaut ? Éviter le gaspillage, rationaliser les traitements couteux, choisir les bonnes périodes, améliorer la qualité de ses produits,…, enfin tout ce qui fait un bon entrepreneur !!!
Un exemple, l’élevage, vous en êtes resté au paysan avec ses quelques bovins, dont la vente lui rapporte tout juste de quoi vivre. Vivre ? Vivre au prix de journées de forçat, pas de vacances…, et en place d’aller au cinéma ou au théâtre comme vous prétendiez, ce paysan est obligé de trouver une seconde activité salariée pour tout juste subsister. Il y a bien longtemps que déjà les épouses ont un métier… Aujourd’hui les techniques de stabulation ont évoluées, les méthodes de nourrissage aussi, la diminution des traitements est un objectif, et personne ne veut revenir en arrière…
Que l’on dénonce les excès de quelques projets de taille impressionnante, les 1000 vaches, les mégafermes…, est une chose. Mais cela dissimule mal le fait que pour la plupart des agriculteurs et notamment des jeunes qui reprennent ces activités, la modernisation est un réel défi. Il est vital de continuer à changer le métier, à se transformer en vrai chef d’entreprise... Et ils le font tous, soit individuellement, soit avec les coopératives, les regroupements, les associations,....
Alors vos discours d’arrière-garde sur les gros et les petits… continuez à servir vos images d’Épinal ...