@Durand
Merci pour ces liens.
En effet il ne suffit pas qu’il y ait de l’humidité pour qu’il pleuve, il faut aussi d’autres éléments, comme des aérosols ou des poussières.
Nous verrons si la particularité de l’Amazonie peut se retrouver ailleurs, dont en Europe. En Europe justement les forêts sont en expansion. Par exemple en deux siècles la superficie de forêt en France a doublé.
L’Europe est dans le courant zonal et doit normalement recevoir les perturbations humides de l’Atlantique. Quand cela se fait trop peu, comme ces deux dernières années, je ne trouve pas d’explication circonstanciée qui puisse s’inscrire dans une grande tendance nette.
Je remarque de mes propres observations et des relevés anciens que les vents d’il y a 50-60 ans venaient plus de l’ouest, du nord-ouest ou du nord-est. Depuis une trentaine d’années les vents dominants ont été du sud-sud-ouest. Ce changement dans la circulation atmosphérique a apporté plus fréquemment des masses d’air chaud, mais pas forcément humides si elles venaient du Sahara.
Ce peut être dû aux cycles océaniques, ou à autre chose. On parle d’une extension des cellules de Hadley parce que la région équatoriale se réchaufferait, ce qui les gonflerait. Je n’ai pas trouvé de confirmation de ce réchauffement dans les relevés de plusieurs villes africaines.
On ne sait pas non plus pourquoi, par exemple, le Sahara s’est asséché après avoir été vert et plus humide. Les vents de moussons ont changé, mais pourquoi ?
Je trouve beaucoup de questions non clarifiées. Le manque de données précises pour les siècles précédents va laisser de nombreuses incertitudes pour longtemps. Ces incertitudes doivent être incluses dans la réflexion climatique.