Les
problèmes écologiques qui sont bien réels n’en déplaise à tous les imbéciles
qui vocifèrent et caricaturent tout sont inextricablement liés au libre-échange
devenu la boussole politique et économique du monde. Qui a fait du gaspillage et
la recherche de valeur sur des choses inutiles et superflues qui nous ont été
imposées bien au-delà de nos besoins en nous privant de la capacité d’en discuter
et d’y réfléchir. Au profit d’un certain type d’élites habiles et déterminées,
bien décidées à perpétuer leur domination. Si on ajoute que les grands pôles
économiques et politiques dans cette fuite en avant sont rivaux, prêts à se
faire la guerre et déclenchant ainsi de nouveaux types de besoins difficilement
contrôlables, pas vraiment au service d’une règle dont nous prenons peu à peu
conscience, à savoir que nous devons tendre à mettre en place des cycles socio-économiques
en cohérence avec ceux de notre planète dans le renouvellement de la vie et l’usage
de ses ressources, c’est bien la nature
du pouvoir politique et des processus de décision qui devront changer. Il
faudra bien que nous nous mettions d’accord sur l’articulation de nos intérêts communs en
étant tous associés à la réflexion et la décision. Sinon, les démagogues s’imposeront, les guerres, des
famines, des épidémies, des catastrophes plus ou moins contrôlées en fait, nous
conduiront vers de nouveaux équilibres plus ou moins stables, le tout expliqué comme
des fatalités par de nouvelles
chefferies et sûrement de nouveaux philosophes et toutes professions de paroles
et communication. Ce n’est pas facile mais si on y regarde de près, ceux qui
nous ont précédés n’ont pas tous traversé des périodes faciles non plus. C’est
compliqué. Raison de plus de commencer à y réfléchir.
Bon à
savoir, l’inflexion naturelle vers le bas de la population mondiale est prévue à
partir de 2050. Ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle.