la loi de 1905 suite
C’était
trop beau, la loi Guizot de 1833 qui
institue les écoles publiques, y
maintient l’instruction religieuse obligatoire.
Les
Français vont vivre une marche à
reculons, avec des lois réactionnaires
Il
y a bien eu la Révolution
de 1848 et la proclamation de la seconde République., Mais l’assemblée
nationale élue, donne finalement une majorité pro cléricale avec Thiers.
La loi Falloux de 1850 organise le monopole
des congrégations religieuses sur
l’enseignement primaire, malgré la forte intervention de Victor Hugo à
l’Assemblée nationale contre le parti clérical. Je cite Victor Hugo qui
demande
« l’Eglise
chez elle, l’Etat chez lui »
La
loi de 1905 si longuement élaborée peut être abimée, trahie par d’autres
messieurs Thiers, d’où notre vigilance.
Qu’expose
cette loi ?
La loi de 1905 proclame en premier lieu la liberté de conscience : "La République assure la
liberté de conscience". Elle a pour corollaire la liberté religieuse, la
liberté d’exercice du culte et la non-discrimination entre les religions.
Elle pose en second lieu le principe de la
séparation des Églises et de l’État : "La République ne
reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte". Il est mis
fin au Concordat instauré en 1801 qui régissait les relations entre l’État
et les cultes. Jusqu’alors, l’État reconnaissait quatre cultes (catholique,
réformé, luthérien, israélite) qui étaient organisés en service public du
culte. L’État payait les ministres de ces cultes et participait à leur
désignation ainsi qu’à la détermination des circonscriptions religieuses. Les
autres cultes n’étaient pas reconnus.