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Commentaire de S. Lampion

sur Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu...


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Sirius S. Lampion 2 mars 2024 08:41

"Est-ce que le truc qu’on a payé 300 millions de dollars, demain ça vaudra des cacahuètes ?"

Réponse : "Je pense peut-être. L’histoire de l’art va choisir certains artistes et d’autres seront éjectés."

Utiliser le "marché de l’art comme critère de valeur d’une œuvre d’art revient à confondre économie et spéculation, avec les mêmes aberrations dangereuses que celles des « subprimes ».


En plus, le côté dérisoir concernant notre pays en particulier, c’est que la place de Paris qui représentait en 1950, 80 % du « marché de l’art mondial », et encore 40 % en 1990, est passée à moins de 5% en 2010, et tombée à 3 % e, 2016. Cet effondrement est dû à la mondialisation qui touche toutes les formes de spéculation financière dont ce marché fait partie.


« L’investissement en œuvres d’art est une loterie, dont on ne peut se contenter de calculer la rentabilité en ne prenant en compte que les billets gagnants : citer le cas d’une œuvre de David Hockney achetée 200 dollars en 1961 et vendue 2,5 millions de dollars en 1995, n’a guère plus de signification que d’évoquer le cas d’un joueur qui a gagné le tiercé ; ce qu’il faudrait prendre en considération, c’est l’ensemble des dépenses faites par le gagnant — le coût de tous les tickets achetés par l’ensemble des parieurs ». lien


Alors, quel intérêt d’évoquer la valeur marchande d’un tableau qui sera dans un coffre-fort ?


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