@Fergus
Si j’ai réagi à votre message, c’est essentiellement dans le but de mettre en évidence que les maires sont en première lignes et connaissent leur ville. Ils, et bien sûr leurs services, sont les plus à même d’aider à la lutte contre ce fléau et y participer à la hauteur de leurs moyens...
Vous avez écrit : « La lutte contre les trafics de drogue est du ressort de la Police nationale et non des flics municipaux. »
La lutte contre les trafics de drogue est un tout, du bas de la chaine, les dealers jusqu’à l’importation des produits. Plus, même si on inclut les politiques d’urbanisme, de soutien des populations, l’éducation et la prévention…, et sur ce sujet précis, le niveau municipal est le plus adapté.
Toutes, oui, toutes les forces de « police », ont leur rôle. De la police municipale, de la gendarmerie et des polices nationales locales pour taper en bas les circuits de distribution, des services spécialisés dans les réseaux de la police nationale, de la gendarmerie et des douanes jusqu’aux services fiscaux pour lutter contre le blanchiment…
Mais lorsqu’on en arrive à des règlements de compte à l’arme automatique comme c’est le cas également à Avignon, Marseille ou Nîmes (pour ne citer que celles-là), il n’appartient plus aux polices de ces villes d’intervenir : elles ne sont pas formées ni équipées pour cela !!!
Intervenir dans les épiphénomènes de violence entre bande rivale, entre mafias…, n’est évidemment pas du ressort des polices municipales, pas plus que les agents de la police nationale locale !!! Ni formés, ni armés pour riposter… Même les services comme les BAC sont dépassés.