https://www.vududroit.com/2024/03/liberation-en-mode-je-suis-partout/
Libération en mode « Je suis partout ».
On pensait que la liberté d’expression procédait de l’application de
l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme. Qui prévoit que
l’on peut dire ce que l’on veut, sauf si pour des raisons d’intérêt
général la Loi a prévu certaines limitations. Et le contrôle de la
violation de ces limitations ne peut se faire qu’a posteriori et par le
juge.
On sait bien que la fausse « gauche » s’est prise de passion pour la censure. Et de haine pour Rosa Luxembourg disant « la liberté d’expression est d’abord celle de celui qui ne pense pas comme moi ».
Mais voilà qu’elle change de braquet. Dans l’ambiance de maccarthysme
furieux qui a saisi la presse système après les rodomontades guerrières
du Kéké de l’Élysée, certains journaux sont passés en mode « Je suis partout
». Référence à l’organe de délation qui sévissait sous l’occupation.
L’un de ceux qui l’animaient, Robert Brasillach a été fusillé à la
libération.
Mais voilà qu’il a des successeurs ou plutôt des héritiers. L’un
d’entre eux, qui sévit dans l’ultra subventionné Libération, vient de
dresser une liste de ceux qui osent ne pas relayer le discours de la
presse aux ordres. Ce sont des traîtres au service de la Russie !
Rappelons aux étourdis ou à ceux qui sont enfermés dans une grotte,
qu’Emmanuel Macron a déclaré la guerre à ce pays parce que sinon ce sera
le retour des sœurs zombres.
Au service de sa triste cause, Monsieur Thomas Legrand vient
d’inventer un concept philosophique fulgurant : « LA VÉRITÉ
JOURNALISTIQUEMENT ÉTABLIE ». Dont il est rigoureusement interdit de
s’écarter, sous peine de dénonciation, d’appel à la vindicte, en
attendant probablement la sanction pénale.
«
La question n’est pas de savoir s’ils défendent les thèses du Kremlin
mais s’ils n’offrent pas, par leur façon de traiter l’actualité hors de
toute vérité journalistiquement établie, un réceptacle taillé sur mesure pour la stratégie d’influence russe. »
Pour l’avoir pratiquée pendant 50 ans, je connaissais « la vérité judiciaire »,
qui est une vérité particulière sur la base de laquelle le juge va
prendre une décision à valeur normative en usant de la violence légitime
que lui délègue l’État. Son élaboration nécessite une procédure
strictement organisée autour d’un débat contradictoire.