5 étoiles pour la bonne intention mais je suis perplexe. Tout environnement est apprécié selon les interactions et la nature de celui qui l’évalue.
L’Enfer est un endroit très convenable pour le diable. Les ophiures repêchées par Bombard dans une zone très polluée du littoral près de Sanary ne survivaient pas en eau « normale ».
Au delà du relativisme stérile, et de la compréhension de la destination inexorable de la planète et de l’univers vers un état d’entropie maximale, la question est d’établir une valeur-critère qui transcende notre propre condition elle même assujettie à la même loi sauf considération métaphysique qui dépasse le logos et relève alors de l’intuition (d’où la gratification de la bonne intention) que je ne disqualifie pas mais qui échappe à la fabrication d’un consensus falsifiable.
Revenu « sur terre », oubliant le dépassement de notre propre nature, nous pouvons concevoir une valeur-critère optimisable : la souffrance (en prenant toutefois conscience qu« elle est très probablement partagée par tous les êtres sensibles).
La destination étant fixée il s »agit d’optimiser le chemin, à la façon d’un lagrangien pour minimiser notre critère. L’intérêt de cette approche est de donner un sens à la notion de progrès, le seul sens qui vaille d’un point de vue rationnel et humain.
Bien sûr on objectera le caractère subjectif de la souffrance, après tout pourquoi ne pas considérer un caprice aux conséquences destructrices comme variable à assouvir. Bien entendu à cause de l’interdépendance des souffrances, la valeur globale devant être optimisée. Aucun arbitre n’est nécessaire, le chemin optimal a forcément et malheureusement une certaine épaisseur fluctuante par le biais des interactions entre les participants, d’ailleurs le mieux serait l’ennemi du bien.
Pourquoi ce bavardage ?
Parce que force est de constater que cette prise de conscience de la souffrance est niée névrotiquement voire déniée psychotiquement dans nos sociétés a-spirituelles, individualistes, égocentriques.ou pire hyper-matérialistes-fonctionnalistes-réductionnistes.
Les plus sagaces noteront le parallèle avec la conduite d’une vie humaine qui implique une gestion non auto-centrée de la souffrance, et pour certains plus apaisés peut-être la prise de pouvoir potentielle dont nous disposons selon notre élévation à comprendre la nature profonde mais encore relative de cette souffrance qui ne signifie pas l’application d’un ascétisme ou d’une méthode Coué, mais de créer les conditions intellectuelles, physiques et spirituelles pour la dépasser et ceci est possible seulement dans un environnement apaisé ce qui ferme la boucle.
La recherche et la construction d’un environnement apaisé impliquent alors les mêmes méthodes indépendamment de toute position métaphysique préalable, ces méthodes sont ma définition du progrès individuel ou global, vous les connaissez, il suffit de ne pas les oublier.
Bon n’ayant plus rien à fumer je retourne aux charmes du printemps.
28/03 11:47 - mmbbb
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28/03 09:07 - Armelle
Transition écologique... ! Tout ça parce qu’une poignée de technocrates ont décrété que (...)
26/03 18:57 - gnozd
@Spartacus Lequidam En fait, dans vos convictions délirantes, vous planez autant que les (...)
26/03 18:55 - gnozd
@gnozd "les ressources elles sont infinies " Il n’y a rien d’infini dans un (...)
26/03 18:46 - gnozd
@Spartacus Lequidam Je comprends rien à ce que vous racontez : "Les amtières premières sont (...)
26/03 13:20 - Matlemat
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