Il n’y a rien à ajouter à ce que nous avons publié hier en
particulier l’analyse de Ziouganov et dans le cadre d’un repos mérité et
nécessaire de Marianne, nous nous contentons d’ajouter des textes qui
éclairent un peu plus le contexte de l’attentat. Ici le sauve qui peut
du régime ukrainien. La Turquie d’Erdogan avait proposé des pourparlers
de paix réalistes mais le vrai problème est que la Russie n’a plus
aucune confiance dans la parole des négociateurs. ironiquement l’auteur
de l’article de ce fait félicite Zelensky d’avoir refusé. Le ton général
de la presse russe ne ménage pas l’homme de paille des occidentaux et
les commentaires de son régime : après s’être réjoui des morts russes
(parallélisme avec nos propres médias), ces commentaires ont été effacés
et tout est mis en œuvre pour que le régime de Zelensky paraisse non
coupable même si les motivations des criminels restent
incompréhensibles. L’attitude de Zelensky l’est tout autant et
l’hypothèse est que Zelensky bloquera tout tant qu’on lui assurera pas
la sécurité de pouvoir s’enfuir… (note de Danielle Bleitrach traduction
de Marianne dunlop)
https://svpressa.ru/war21/article/409361/
Sur la photo : Le président turc Recep Tayyip Erdogan rencontre
le président ukrainien Volodymyr Zelensky au bureau présidentiel de
Dolmabahce à Istanbul, le 8 mars 2024. (Photo : Imago-images.de / Global
Look Press)
Une source du bureau de Zelensky a publié sur les médias sociaux le
plan de paix d’Erdogan dans la formulation que le dirigeant turc a
proposée à l’Ukrainien le 8 mars. Dans le même temps, Erdogan a annoncé
qu’il était prêt à organiser un sommet pour la paix avec la
participation de la Russie, des États-Unis et de l’Ukraine.
Contrairement aux propositions du dirigeant chinois, le camarade Xi
Jinping, qui, malgré toute leur sagesse, semblaient difficiles à mettre
en œuvre, le plan d’Erdogan semble au moins réaliste, car il est basé
sur une expérience qui a déjà été mise en pratique : la situation sur
l’île de Chypre.
Un cessez-le-feu est proposé et les frontières actuelles au moment de
la signature de l’accord sont fixées pour une période allant jusqu’en
2040. Dans le même temps, les États-Unis garantissent que la Russie ne
progresse plus, que l’Ukraine conserve son statut de pays non aligné et
qu’elle cesse de bombarder la Russie, y compris les nouvelles régions.
En 2040, les nouveaux territoires russes, y compris la Crimée,
organiseront à nouveau des référendums sur l’État auquel ils souhaitent
appartenir. Après le décompte des voix, la Russie, la Turquie et les
États-Unis soutiendront la candidature de l’Ukraine à l’Union
européenne.
Selon une source de l’administration présidentielle, M. Zelensky a rejeté ce plan en des termes assez durs.
Le politologue ukrainien Rostislav Ishchenko a expliqué à Svobodnaya Pressa sur quelle alternative le dictateur de Kiev compte.
“SP” : Rostislav Vladimirovich, on ne sait pas comment la
Russie réagira au plan d’Erdogan, mais il semble que ce soit la
meilleure option pour l’Ukraine, et en même temps il répond aux
exigences de Poutine – que Kiev n’utilise pas le cessez-le-feu pour
préparer une autre “contre-offensive”. Pourquoi Zelensky a-t-il refusé ?
– Zelensky devrait recevoir à titre posthume une sorte de médaille
russe pour avoir refusé le plan d’Erdogan. En effet, s’il avait accepté,
Moscou se trouverait dans une position délicate. Ce plan n’est pas
favorable à la Russie : il ne permet pas aux troupes du ministère de la
Défense de prendre l’avantage, mais le refus de Moscou aurait eu l’air
choquant, puisque les intérêts exprimés par Poutine y sont bel et bien
pris en compte.