@Buzzcocks
Tout faux le « c’était mieux avant » est hélàs encore d’actualité quand on voit comment se comporte la classe politique et ses sbires , les magouilles, du fric toujours du fric pas très propre d’ailleurs qui transite dans les paradis fiscaux !
DE
GAULLE....il n’y en a eu qu’un pour se comporter ainsi...."Quelle
Exemplarité« !!!!.... Depuis, c’est.... »Quelle la Honte" !!
Quelle exemplarité.
Une
page d’histoire qui devrait être éditée à L’ÉLYSÉE pour rappel aux
personnes présentes et à venir pour la bienséance et le respect du
peuple (fini la vaisselle de luxe, les fiestas, les repas somptueux,
etc. ...) !!!!!!
Quelques
années avant sa mort, un vieux compagnon du général de Gaulle, Michel
Jobert, justifiait l’admiration qu’il lui portait : "Chez le général, ce
que j’ai admiré, c’est que cet homme vivait de façon spartiate à
l’Élysée et quand il ne recevait pas pour la République, tout le reste
était comptabilisé à part et était payé par lui " explique Michel Jobert
"
Alors,
je dis ça aux Républicains, à la République, je n’en ai pas vu un autre
faire ça et pour moi, c’est un sujet d’admiration. "Une vie
simple, modeste avec une séparation stricte et absolue entre les
affaires de l’État et les affaires personnelles, entre le public et le
privé.
Le
Général de Gaulle a toujours tenu à payer ses factures de gaz
et d’électricité à l’Élysée. Yvonne avait acheté au Bon Marché sa propre
vaisselle pour ne pas avoir à utiliser celle de l’Élysée dans sa salle à
manger particulière. Lorsque les de Gaulle quittait l’Élysée pour la
Boissière à Colombey-les-deux-Eglises, le général payait l’essence.
Comme le disait le général : « Pas de confusion des caisses. » Aucun passe-droit pour ses enfants
Le
général refusera, par exemple, de faire de son fils un compagnon de la
Libération, même s’il aurait pu y prétendre. « Je ne pouvais pas » lui
dira le général de Gaulle craignant d’être accusé de népotisme.
De
manière plus anecdotique, Jacques Vendroux, directeur des sports de
Radio France, me racontait que le Général, son grand-oncle, passait des
coups de fils pour que ni ses enfants ni ses neveux ne disposent de
passe-droit pour le service militaire, Jacques Vendroux qui devait se la
couler douce à Balard en plein Paris, finira en Guyane !
Testament
d’une simplicité exemplaire. Le testament du général de Gaulle est à la
hauteur de la modestie du personnage ; "Je ne veux pas d’obsèques
nationales, ni président, ni ministre, ni bureau d’Assemblée, ni corps
constitué. Aucun discours ne devra être prononcé ni à l’église, ni
ailleurs. Pas d’oraison funèbre au parlement. Aucun emplacement réservé
pendant la cérémonie, sinon à ma famille, à mes compagnons membres de
l’Ordre de la Libération, au conseil municipal de Colombey.
Je déclare refuser d’avance toute distinction, promotion, dignité, citation, décoration, qu’elle soit française ou étrangère."
Et
il y a quelques années, Jean Raulet, le maire de
Colombey-les-Deux-Eglises au moment de la mort du général, se souvenait.
"Il voulait être enterré comme les gens du village, c’est pour ça que
j’ai proposé que ce soit les jeunes du village qui le portent, que le
cercueil soit réalisé par le menuisier comme pour un simple habitant du
village« , raconte Jean Raulet.
»Un
simple habitant du village", mais son village c’était la France, qu’il
aura servi avec une très grande rectitude morale. Pour le général de
Gaulle, légal et moral allaient toujours de pair. Mais que son
comportement force aujourd’hui l’admiration, quand il devrait être la
norme en dit long sur les dérives morales de notre temps…
Et
cela nous rappelle aussi qu’il ne suffit pas de citer le général de
Gaulle pour être gaulliste. C’était un extraterrestre par rapport aux
charlots et voyous que nous avons connus et connaissons encore !