Bonjour Rosemar,
Il y déjà longtemps, le 28 Septembre 2017 exactement, vous faisiez l’éloge d’un poète disiez-vous ; Boby Lapointe. vous rappelez-vous ?
C’était déjà osé de prétendre trouver chez « Boby » une âme de poète, au sens courant du terme, mais affirmer que le « slam » s’apparente à de la poésie, là, ça ne passe vraiment pas.
Vous descendez encore Rosemar, ou vous arrêterez-vous ?
Alors, pour rendre un humble hommage à nos poètes, j’avais griffonné sur le coin de mon bureau ces quelques vers que je vous envoyais, dédiés.
A Rosemar
Dans les profondeurs sombres de la roche, en sers flancs
Entre deux crêtes aiguës émergeant de l’abîme
Céruse colorée par la nuit qui s’étend
L’écume a abordée aux rivages intimes.
D’une infinie douceur, elle apaise et console
Caresse infiniment le roc prêtant le dos
Elle se veut son amante et le soir elle cajole
L’ennemi de toujours vivant aux bords des flots.
Mais soudain déchirants, illusion vespérale
Un cri, ou plutôt non, un accord dissonant
Que dis-je, un borborygme, une plainte ou un râle
Vint gâcher ce murmure et troubler le moment.
Et je tendais l’oreille à cet odieux chantage
A cette voix vulgaire osant se faire entendre
Sans respect pour l’Amour effleurant le rivage
Ébauche d’un langage que la laideur engendre.
Ta Katy t’a quitté
Ta Katy t’a quitté, tsoin, tsoin
Elkle est pas gentiiiiiiiiiille
Avec sa glace au chocolat et vaniiiiiiiiiiiiiiiille
C’est bo, c’est bobo, c’est bobyyyyyyyyyyyyyyyyyyy !
Vous rappelez-vous ?