@Gollum. @Enki. La farce, c’est de croire pouvoir tirer des règles symbolistes. D’ailleurs, vouloir que la chaleur et la glace soient masculin et féminin dans le Gigunngagap, ou inversement, c’est un freudisme malgré soi (Totem et Tabou). Nous avons seulement affaire à un jungisme, une tension des opposés. Cela crée des moments de surfusion (notion chimique). L’alchimie est mieux placée pour en parler, encore qu’elle ait aussi tendance à généraliser. Chaque culture est particulière, et ne supporte pas la généralisation abusive (le comparatisme, l’archétypisme, le systémiatisme, etc.). La présomption qui a lieu de nos jours (comparatiste, archétypiste, systématiste, etc.) et dont tu es comme le dindon de la farce — ceci dit avec toute la tendresse possible — n’est pas une culture : c’est une technique. Mais cette technique n’est pas nouvelle, c’est juste qu’elle a été sérialisée méthodiquement avec la science. Qu’en sort-il ? Certes un paradoxe : une culture scientifique. Culture technique. Je crois qu’il y a là un — un — fleuron moderne de l’indo-européanité, mais c’est un débat qui nous conduirait trop loin (il suffit pour s’en imprégner, de songer à ce qui anime une revue online telle que Rage, mais c’est au fond ce que poursuivent tous les géants de la tech autour du monde, après s’être appropriés cette fleur — le platonisme contient en germe l’ingénierie, dans sa mentalité conceptrice). Toujours est-il que dans sa réflexivité, cette culture technique sans cesse se déconstruit techniquement comme culture, parce que la technique est ce qui la trafique — dans tous les sens du terme trafiquer. C’est sa présomption. Enfin... l’indo-européanité n’y a pas suffit. Pour en arriver là, elle a eu besoin du déracinement/absolutisme monothéiste, qu’on nomme désormais, laïcisé/sécularisé, universalisme.