Un coup de théâtre.
Bonne
imitation du type de comédie permanente que nous joue la volaille médiatique et
toute sa logistique. On coupe les cheveux en quatre pour savoir qui ou quoi pourrait
et patati et patata. Pour corser l’exercice on a même vu s’attaquer des politologues,
non pardon, soyons branché et classe, des politis, à la découpe du cheveu non sur sa
section mais sur sa longueur, c’est dire la finesse des observations.
Toujours
cette même comédie qui nous est destinée comme si nous étions condamnés de
manière incontournable à être des spectateurs/acteurs de la représentation de
notre propre aliénation en fabrication sous nos yeux. Le plat principal auquel
nous avons droit pour le moment, c’est quand même que tous les jours les médias mainstream nous disent que nous serions
béats d’admiration devant l’extrême-droite
exactement comme déjà la dernière fois à la même époque (c’est l’étape en fait
du gonflage de la baudruche). En évoquant ou interrogeant Bardella plus souvent
qu’à son tour. Toujours à peu près selon le même schéma, quelques petites critiques
pour donner le change et puis le reste sur ses thèmes de prédilection ( je vous
laisse deviner lesquels) à propos desquels il connaît son texte par cœur,
mimiques à l’appui depuis le temps qu’on lui pose les mêmes questions. Il ne
viendrait jamais à l’idée à ces gens de poser méthodiquement à chaque fois les mêmes
questions auxquelles nous aimerions bien
entendre les réponses un jour de la bouche des candidats. « Expliquez-nous
la cohérence de vos propositions et promesses avec la réalité de vos votes ici
et au parlement européen. » Et bien sûr sans laisser passer approximations
et contre-vérités. Et ce pendant la
moitié du temps déjà consacré au gonflage de la baudruche. Et puis lancer ensuite
un ch’ti sondage du genre. « À votre avis quelle famille politique est la
plus cohérente vis-à-vis de ses engagements et ses propositions et la réalité
de ses votes ici et au parlement européen ». Histoire de corser la comédie
à l’aide d’un coup de théâtre 