@JPCiron
merci de votre réponse.
Vous écrivez entre autres : ’’Et les victoires ont alors été accordées par le Sauveteur
’’
— >
Vous voulez dire, le ’’sauveur’’ ?
Dans le Triangle de Karpman, un sauveur ne sauve pas, par définition. Le sauvetage n’est pas sa motivation. On ne peut pas comprendre la théorie si on ne s’imprègne pas de cette nuance. S’il sauvait, il n’y aurait pas de cycle infernal.
Ps. J’ai écrit ceci dans l’article :
« Le Sauveur
Des trois rôles c’est celui qui est susceptible de procurer le plus de
gratifications narcissiques par le fait de son positionnement a priori
supérieur. Mais par définition, son aide est rédhibitoirement inefficace,
et quand il est déçu par le manque de reconnaissance, ce qui arrive
fatalement, il peut se faire à son tour victime ou persécuteur.
Ne pas confondre avec sauveteur : Un Sauveur confond sauver et aider. Le
sauveur est en recherche d’une image acceptable de lui-même en volant à
la rescousse de la victime avec altruisme et générosité. Son point
faible c’est qu’en réalité, la détresse d’un autre provoque un mal être
chez lui, ce qui le pousse à intervenir dans la vie d’autrui, plein de
bonnes intentions, persuadé qu’il doit aider, et du coup à se
positionner en protecteur, conseiller, expert, justicier… y compris et
surtout quand on ne lui a rien demandé, et pour cause ! Ce personnage
est infantilisant pour la victime qui va rapidement laisser le sauveur
dépité. »