Des histoires de cocufiages croisés.
Déjà posté mais comme l’auteur nous livre
régulièrement le même type de marchandises comme un rituel censé rassembler des
fidèles, il me semble qu’un commentaire déjà posté que j’ai quand même pris la
peine d’enrichir un peu afin de mieux rendre compte de l’originalité du travail
du jour.
Donc marre aussi des fac-similés façon CNEWS ,
copie conforme des productions de la maison d’un des milliardaires de la
mondialisation, grand entrepreneur du moins-disant social ailleurs et ici.
Censé servir d’antidote à la réflexion personnelle de ceux qui ayant commencé à
prendre sérieusement conscience de la situation politique voient bien l’intérêt
qu’il y a à se débarrasser d’urgence de
l’emprise des oligarques et de ce qui va avec. Ces merveilleux
philanthropes qui se sont payés des
empires médiatiques en vue de semer et entretenir les confusions et
divisions dont ils ont besoin afin de pouvoir continuer d’imposer leurs
priorités et lignes rouges économiques et sociales à leurs obligés de la
politique selon le vieil adage.
La république des oligarques a besoin d’une droite et d’une extrême-droite qui
ont besoin des oligarques dont ils sont devenus les obligés. On dirait à
la fois un hymne et une feuille de route.
J’anticipe
les critiques. Quand on parle d’extrême-droite, il y a des gens qui ne peuvent
pas s’empêcher de réagir en disant que de mauvaises choses lui sont attribuées tout en nous expliquant
souvent que d’ailleurs ils n’en sont pas. Cela fait penser à des histoires de
cocufiages croisés. Cela dit, je reconnais que la position de caméléon où il
s’agit de rassurer les oligarques dont on dépend tout en essayant de se faire
passer pour des sauveurs auprès de ceux
qui subissent durement les politiques publiques que ces derniers ont réclamées,
qu’ils défendent bec et ongles et dont ils profitent, est très délicate à
tenir.
Sinon,
rien de neuf, encore un cocktail qui se
veut fort et épicé. Ici, on ne s’adresse pas à des mauviettes. Omar Si, un noir
devenu riche qui se comporte comme un milliardaire de la mondialisation sans
avoir la décence de faire semblant d’avoir oublié le racisme et qui ose tacler
Marion Maréchal. Nous ne sommes pas loin du blasphème. Et puis, l’insoumise
Rima Hassan dont on se demande ce qu’elle
fait là dans ce décor d’opérette sinon je suppose représenter la peste et le choléra.
Un cocktail donc, pas pour des mauviettes, censées, ainsi dopées, filer tout droit jusqu’à l’urne avec le bon bulletin.
Un
compliment aux rédacteurs qui encouragent ainsi l’originalité et l’effort de
documentation fournis ici. Un compliment à l’auteur qui s’affichant
universitaire, nous informant régulièrement de ses avis éclairés sur le système et les méthodes d’éducation nous donne aussi régulièrement l’exemple de ce qu’’il faut faire.