@Marc Dugois
Comme aurait dit Lavoisier à propos de la conservation des masses lors du changement d’état de la matière.
: « Rien ne se perd, rien ne se créée, tout ce qutransforme ».
Sauf que cette citation est apocryphe et couvre d’un voile ce que le savant a écrit, à savoir : « ... rien ne se crée, ni dans les opérations de l’art, ni dans celles de la nature, et l’on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l’opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu’il n’y a que des changements, des modifications. »
Ces changements et ces modifications concernent peut-être la « micro-économie », mais c’est dans cette économie-là que nous vivons, et le vécu n’est pas le même pour tout le monde.
Dans cette vision naturaliste de l’économie, tout se passe comme dans la chaines alimentaire composée d’une succession de végétaux et d’animaux où chacun est mangé par le suivant, ce qui montre à quel point les êtres vivants dépendent les uns des autres. Mais chaque chaîne alimentaire diffère d’un réseau alimentaire dans la mesure où elle suit un chemin linéaire direct de consommation et de transfert d’énergie, et les interconnexions entre les chaînes alimentaires constituent un réseau alimentaire non linéaire qui décrit des voies interconnectées de consommation et de transfert d’énergie. La consommation et la fourniture d’énergie n’est pas la même pour chaque élément, même si le bilan est zéro.
Autre analogie : les niveaux trophiques
supérieurs ne produisent pas leur propre énergie et doivent donc
consommer des producteurs ou d’autres formes de vie qui consomment
elles-mêmes des producteurs. Tous les organismes d’une chaîne
alimentaire, à l’exception du premier organisme, sont des
consommateurs. Les consommateurs secondaires mangent et obtiennent de
l’énergie auprès des consommateurs primaires, les consommateurs
tertiaires mangent et obtiennent de l’énergie auprès des
consommateurs secondaires, etc.
Au niveau trophique le plus élevé se
trouve un prédateur au sommet ; un consommateur sans prédateurs
naturels dans le modèle de la chaîne alimentaire.
Lorsqu’un niveau trophique meurt, les
détritivores et les décomposeurs consomment leur matière organique
pour produire de l’énergie et expulsent les nutriments dans
l’environnement sous la forme de leurs déchets. Les décomposeurs et
les détritivores décomposent les composés organiques en nutriments
simples qui sont restitués au sol. Ce sont les nutriments simples
dont les plantes ont besoin pour créer des composés organiques.
En attendant, il vaut mieux être
prédateur que proie, se disent les « consommateurs » qui ne
produisent rien et consomment beaucoup de cette énergie qu’en
économie vous baptisez « richesse ».