Eh bien, le 7 octobre la résistance palestinienne n’a pas fait que massacrer des civils puisqu’elle a aussi attaqué des postes militaires.
Je n’ai pas de réponses à la question de savoir si ceux qui ont planifié cette attaque s’attendait à une riposte aussi meurtrière et dévastatrice de la part d’Israël.
Le comportement d’Israël est également erratique. Par exemple la destruction de la représentation iranienne à Damas a entraîné la riposte iranienne qui contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire a été un avertissement convaincant.
Au passage, on a à ce sujet encore un exemple des éléments de langage de la propagande occidentale : l’attaque israélienne ne doit rester qu’une supposition : il faut dire « la destruction du consulat iranien attribuée à Israël »...
Alors, cette attaque dessert-elle ou non la cause palestinienne ? On peut constater une chose : la position d’Israël est aujourd’hui plus fragile qu’elle ne l’était le 7 octobre dernier. La société israélienne est ébranlée et divisée. Le soutien américain n’est plus aussi inconditionnel. L’image d’Israël est dégradée sur la scène internationale. On discute à nouveau à l’ONU de la reconnaissance d’un état palestinien, dont Netanyahu et sa clique ne veulent à aucun prix.
L’impuissance militaire d’Israël est exposée au grand jour, en dépit de sa violence aveugle et criminelle. Rappelons que les B-52 américains ont beau avoir dévasté le Vietnam, c’est quand même le Vietnam qui a gagné. Finalement l’avenir d’Israël comme état raciste et génocidaire est passablement compromis. La question est de savoir si cet état est capable de changer de nature. On peut malheureusement en douter.