@La Bête du Gévaudan
Crimes
de la France en Algérie : est ce que c’est « woke » ?
Les
massacres et exterminations directement pilotés par Lamoricière,
Bugeaud, de Saint Arnaud, De Rovigo, et tant d’autres, sont
évidemment inscrits dans la mémoire des descendants des survivants,
et ne peuvent être effacés.
Une
mention particulière à l’enfumage - gazage des résistants
réfugiés dans des grottes, dont toutes les issues étaient
bouchées, parfois emmurées, sauf une entrée fermée par des feux
entretenus jusqu’à l’asphyxie des réfugiés.
Quelques
rapports firent surface … et les généraux de dire :
« c’était ça ou la perte de nombreux de nos chers soldats »
...
En
parallèle, la colonisation des terres, dont les tenants étaient
exterminés, devenait assez simple pour le pouvoir royal.
La
république se déshonora en effaçant de toute politique coloniale
ce désir de justice de 1789 : « Que périssent les
colonies pour que vivent les principes ».
Un
parallèle avec l’extermination des indiens d’amérique servit
même de modèle : impossible de les assimiler, de les inclure
dans le récit national, …, en réduire le nombre est la seule
issue.
Les
massacres de Sétif, Kerrhata et autres lieux sont une des sources
principales de la création du fln et des « événements »
d’Algérie.
Le bouquet :
Témoignages d’anciens combattants français en Algérie, traumatisés.
Les mêmes grottes ont donné lieu à l’extermination des terreauristes du fln qui s’y cachaient, avec des gaz toxiques interdits (la France avait signé pour leur interdiction). La description de l’état des cadavres est effrayante.