@Eric F
C’est bien
de venir ainsi confirmer ce qu’il est de moins en moins difficile à voir dans
les magouilles électorales comme celles qu’illustre ici l’auteur, à quel point
l’extrême-droite s’y trouve à l’aise et à quel point cela occupe l’essentiel
maintenant de son travail. Vous me faites penser à quelques rappels utiles à
faire.
→ Le RN change de
politique au gré des péripéties de l’actualité, sur l’Europe, sur les traités
de libre-échange, sur Israël, sur la Nouvelle-Calédonie, sur nos retraites, sur
la dette, sur l’indemnisation du chômage, etc.. au gré de la cote électoraliste
de tel ou tel sujet. À 23 députés au parlement européen en 5 ans ils ont réussi
à déposer environ 200 amendements quand LFI avec 6 députés en a déposé
plus de 3000, avec eux la particularité de voter en cohérence avec leurs
analyses et propositions ici et au parlement européen. Méloni sitôt élue est
devenue bonne copine avec Ursula Von Der Leyen qui a dit que bien sûr au vu
maintenant de son sens pratique il fallait faire une place dans une coalition à
l’extrême-droite. La soupe est bonne. Aux électeurs de voir s’ils vont
confirmer la blague que se repassent ce type d’élus « couillons un jour,
couillons toujours ».