@Eric F
● C’est drôle oui de prendre nos lecteurs pour des imbéciles. Après la
phase de lancement tonitruante qui finit par créer des doutes, on équilibre par
des critiques comme si nous ne serions pas habitués à ce type de manoeuvre. Avec
une technique bien connue.
→ Interview du genre : « Dis moi quelles sont tes
réponses et je te poserais les questions qui y conduisent. »
https://www.bfmtv.com/replay-emissions/l-interview/face-a-face-jordan-bardella-17-04_VN-202404170291.html
● Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a des candidats qui eux n’ont
jamais mais jamais droit à ce type d’interview.
→ Racisme et complotisme décomplexé sur le
service public.(29/04/24,Public Sénat, 2mn).
https://contre-attaque.net/2024/04/29/la-meute-mediatique-entre-racisme-et-ridicule
Oriane Mancini « journaliste–présentatrice de
la matinale Bonjour Chez Vous ! » recevait l’élu Insoumis Manuel Bompard.
Évoquant un tweet de la candidate Rima Hassan saluant le « soulèvement » étudiant
à Science Po, cette journaliste phénoménale précise que le mot « soulèvement » en
arabe se traduit « intifada » et donc que la France Insoumise appelle à
l’intifada. Un théorie complotiste sur les origines de la candidate,
directement soufflée par les services israéliens ?
Pour rappel, les intifadas survenues en
Palestine à partir de 1987, parfois nommées « révolutions des pierres », ont
opposé des adolescents palestiniens équipés de simples cailloux à des soldats
israéliens entrainés, équipés de mitrailleuses et de tanks. Il n’y a donc rien
de honteux à appeler à l’intifada, mais tout de même, on peut se demander si
Oriane Mancini est sérieuse.
Cette femme payée par l’argent public étale
un racisme et une mauvais foi tellement décomplexée qu’elle sidère son invité.
Mais Oriane Mancini insiste, et demande à
Bompard s’il est « cynique » ou « irresponsable ». Une question équilibrée, toute
en finesse et en déontologie journalistique.
Suite à l’émission, Rima Hassan a répondu en
ligne : « Je suis ravie que Oriane Mancini se mette à l’arabe, il y a du bon à
comprendre une autre langue, même si je préférerais qu’elle se mette à
l’histoire et au droit international pour traduire la réalité palestinienne ».