@pemile
interview d’1/2 heure de Dimitri Minic
Ce Minic est typiquement un délirant de l’OTAN, vivant dans un monde de narratives, de fantasmes et d’erreurs d’interprétation.
L’effondrement de l’URSS est un phénomène intérieur, une décomposition interne de la société soviétique fondée sur une idéologie qui a perdu sa substance avec le temps, idéologie à laquelle le peuple n’adhérait plus, tout en faisant semblant sur la fin (qui a connu l’URSS finissante ne peut qu’être d’accord). Dans ce processus, le « guerre froide » et l’Afghanistan sont accessoires.
Poutine préparait la confrontation frontale avec l’Occident depuis plus de 10 ans. C’est ce qui a permis à la société russe de tenir malgré les sanctions massives, et de contredire Le Maire. Minic s’est bâti une narrative OTAN sur des écrits soviétiques et russes qui lui conviennent, qu’il sélectionne écartant tout ce qui ne lui convient pas. Une démarche non scientifique mais idéologique.
La guerre hybride, c’est intéressant, ça a toujours existé, mais à Maïdan comme dans le Donbass, ce sont les armes couplées au politique qui décident. Les fantaisies de guerre sans guerre armée, ça fait moderne, post Clausewitz, mais ça tombe à plat quand on passe aux choses sérieuses.
Minic, trouve risible les « bonnes relations » entre France et Russie. Il a simplement oublié que ces deux pays étaient alliés dans les 2 guerres mondiales. Il est dans la fantasmagorie, loin du réel. Ennuyeux pour un prétendu chercheur en géopolitique.
Cette narratrive Minic conduit à ne voir que des échecs russes, même Tytelman s’en rend compte lui faisant remarquer que ce n’est pas si unilatéral, et conduit à ne rien comprendre à ce qui se passe : pourquoi la Russie tient et avance en Ukraine malgré les sanctions « totales » et les armes de l’OTAN.
Mais les débats portant sur les péripéties militaires de la guerre d’Ukraine sont de toute façon d’un intérêt limité.
L’Ukraine ne récupérera jamais la Crimée et le Donbass. C’est impossible tant au plan militaire que politique.
Au plan militaire car la Russie est prête à un affrontement stratégique direct avec l’UE et les USA si ses conquêtes (Crimée et Donbass) étaient menacées. Les USA le savent (l’UE c’est moins sûr, mais elle est pilotée au final par les USA, donc elle peut se permettre ses fantaisies « agressives »).
Poutine l’a rappelé : la Russie a l’avantage sur l’Europe d’avoir une densité de population très inférieure. C’est clairement un avertissement comme quoi il est prêt à aller au bout, avec tout l’armement dont il dispose. Il est probable que les Occidentaux (les USA d’abord) ne soient pas tout à fait dans les mêmes dispositions d’esprit, ce qui explique la montée en puissance très progressive et prudente des USA et donc de l’OTAN en Ukraine (sauf peut-être la Pologne et les Baltes, et quelques politiciens extrémistes français et anglais, qui veulent la guerre totale USA-Russie, comptant sur une victoire des USA sans trop de dommages en Europe).
Au plan politique car après 10 ans de guerre civile et de conflit, le Donbass ne pourra plus jamais faire partie intégrante de l’Ukraine, à la limite sous la forme d’une région indépendante à 90% mais virtuellement maintenue dans les frontières de l’Ukraine après négociations. Quant à la Crimée, chacun sait que son retour en Ukraine est exclu compte tenu de sa population.
Quelle est alors la stratégie des Occidentaux ? Je pense qu’elle se résume en un mot : affaiblir, affaiblir la Russie autant que possible en restant toujours en-dessous du seuil nucléaire tactique et stratégique. Les Occidentaux ont compris que l’Ukraine ne pourra pas reprendre tous ses territoires, même avec une implication croissante de l’OTAN (sous le seuil nucléaire). L’Occident cherche à affaiblir l’allié de l’ennemi et challenger chinois, principalement au bénéfice des USA, l’Europe et l’Ukraine n’étant que terrains de manoeuvre.
Faire durer la guerre est donc une option « raisonnable » des Occidentaux, des USA en particulier qui donnent les grandes orientations de leur camp. On se fiche un peu du sort des Ukrainiens tant qu’ils tiennent le coup. Poutine de son côté pense (ou fait le pari) qu’il peut soutenir une guerre dans la durée, et que l’Ukraine sera fatiguée de cette guerre avant la Russie.
On va donc assister cette année et les suivantes à une dance au bord du précipice (le seuil nucléaire). Avec de la chance, cela pourrait se terminer par une négociation et une fin des combats, avec un nouveau rideau de fer en Ukraine. Avec moins de chance et pas mal de maladresses, comme au XXème siècle, cela pourrait se terminer par la destruction de la Russie et de toute l’Europe (de ses habitants).
03/06 12:12 - ETTORE
@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot. ...................................................
03/06 08:55 - SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
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03/06 08:19 - zygzornifle
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02/06 19:59 - ETTORE
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02/06 19:15 - pemile
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02/06 17:52 - ETTORE
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