@Fergus
On peut
aussi être pragmatique. La réalité concrète de la vie des partis, c’est par
exemple qu’avec une subvention pouvant être attribuée par chaque électeur de
7000 euros l’an avec 60 % de remise d’impôts, certains partis par leur choix
économiques et fiscaux font le plein de
cette aubaine avec des familles, père, mère, enfants majeurs, oncles, tantes ,
grand-mères , cousinades, alors que pour d’autres, ceux qui s’y reconnaissent, n’ont
pas ces moyens bien sûr. Ce n’est pas difficile techniquement d’améliorer cela
(voir les propositions de l’économiste Julia Cagé).On peut facilement réguler
aussi la concentration financière des médias, l’utilisation des sondages dans la vie politique. Pour
mémoire nous les finançons directement et indirectement parce que concernant la
politique, leurs commanditaires sont les organes de presse et les partis sans oublier que les mêmes possédent et la presse et des instituts d’opinion. La moitié
d’entre eux sont tenus confidentiels. Pour mieux nous manipuler ? À l’évidence
une commission sur la validité des méthodes techniques mises en œuvre pour les
sondages politiques devrait être mise en place aussi pour y remettre un peu de rigueur.
Comment ne
pas évoquer l’obsolescence aussi de nos institutions, le problème de
représentativité des élus qu’elles posent, les dérives qu’elles permettent où
en fait on a quasiment pas de contre-pouvoirs autrement que dans protestation
vis-à-vis de l’exécutif. Je pense que depuis Sarkosy, il faut bien commencer par quelqu’un,
on a pu constater tous les risques et dérives que chaque président a incarné
pour notre édification et je pense que
vu les évolutions internationales, il est urgent d’en sortir. Il faut avancer
vite vers des démocraties fondées sur des citoyens et des peuples.