@Francis, agnotologue
Bonjour et merci pour vos observation.
Ce « Parlement » tout comme les autres institutions telles que le Conseil constitutionnel et le Conseil d’Etat ne valent que par ceux qui les constituent.
Les agissements et prises de position auxquels nous venons d’assister montrent bien que ces institutions sont arrivées en bout de course et ont vu leurs fonctionnement comme leur autorité — et je parle ici autant de magistrature morale que de pouvoir législatif et juridictionnel — littéralement invalidés sinon anéantis par des gens qui ne sont manifestement pas ou plus à la hauteur de leurs missions respectives.
S’agissant du Conseil constitutionnel une réfexion et une question cardinales se posent : « Quis custodiet ipsos custodes ? »
"Mais qui gardera les gardiens sinon eux-mêmes ?
Hélas, aucun d’entre eux n’est manifestement plus à la hauteur ni même en mesure d’agir en tant que juges.
La médiocrité est partout.
Il n’est qu’à comparer deux images, par exemple, en France et en Espagne. D’un côté, aucune tenue :
https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-conseil-constitutionnel#membres
et de l’autre, prestance et solennité impeccables, à hauteur de la fonction.
Quant au parlement, devenu assemblée alibi-croupion et chambre d’écho et d’enregistrement de la camarilla encore au pouvoir en attendant la venue d’une fausse opposition, on aura vu à quel point cette fonction parlementaire a été totalement dénaturée par ceux-là mêmes à qui il incombait et incombe de la défendre et de la vivifier.
L’analyse de ce fin et exceptionnel juriste que fut René Capitant demeure plus que jamais d’actualité :
Il convient enfin d’observer que si, pour René Capitant, l’acceptation du régime par l’ensemble des forces politiques demeure toujours un objectif, à ses yeux sa légitimité se fonde sur un autre postulat. Puisque « le vieux dogme monarchique de l’irresponsabilité présidentielle est périmé[ », cette légitimité nouvelle se fonde sur le
grand principe qui fait l’originalité de la Ve République et lui donne sa forme démocratique : « La responsabilité du président devant le suffrage universel ». Cette responsabilité est la clef de voûte de tout le système. Elle exige que le président ait la confiance de la majorité du peuple. Sans cette confiance il ne peut rien et doit se retirer.
Ce principe implique que « le septennat ne dure pas nécessairement sept ans. Le président peut, à chaque instant, poser la question de confiance devant le peuple ou s’y voir contraint par l’opposition
Il s’agit désormais du quinquennat, mais l’urgence de la question de confiance est devenue un moindre problème aux yeux du « parlement » qui ne se résout pas à voter une motion de censure (la « gamelle » est trop bonne pour cette équipe de clochards). Quant à M. Macron, il n’en a cure, sa vision étant européaniste fédéraliste, méprisante de l’essence même et de la singularité que représente la France.
11/06 09:07 - Décroissant
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11/06 08:30 - DACH
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10/06 22:15 - ETTORE
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