J’ai souvenir dans les années 90 d’un collègue qui pouvait balancer en plein open space « machine j’aime quand tu t’habilles comme ça, j’ai le gourdin toute la journée » ou « trucmuche, tas les plus beaux seins de la boite, tu me les montres ? »
Et nous, on ne savait pas trop quoi faire, certains rigolaient bêtement. En tout cas, lui, il était content de ses vannes et ne voyait pas le mal à balancer des trucs très cons.
C’est marrant, pas plus tard que hier, je disais à un collègue que j’étais parti en week end avec une amie, et sa réponse fut aussi de très haut niveau « t’as pas essayé de lui mettre un doigt ».
Je dois être con, ma main est restée éloignée... non, je n’ai pas essayé de lui coller mon doigt. Ca semble tellement trivial de coller un doigt dans une foufoune à portée.
Et encore plus loin dans le temps, j’ai fait un stage dans une boite où un mec avait scanner la photo du bébé de la secrétaire et avait mis une bite à la place du hochet. Qu’est ce qu’on se marre quand même dans le monde de l’industrie. C’est l’esprit Bigard, on se marre.
Depardieu aussi ne voit surement pas le mal à caresser un sein d’une maquilleuse ou dire à une nana qu’il lui lecherait bien la moule.Ca fait partie de l’humour désopilant style chansonnier !
Dans les années 80, il y avait un un dossier de l’écran où une écrivaine avait parler de son viol par son père lorsqu’elle était enfant. Le lendemain dans le courrier des lecteurs, des mecs se plaignaient à Antenne 2, de quel droit on invitait une donneuse de leçons pareil ?
J’imagine que ce Doillon doit aussi être un peu dans ce genre : « je ne vois pas trop ce qu’on me reproche, tout le monde tripote des filles, pourquoi on me fait chier après tout ? »