Nouveau
front populaire.
Les périodes
d’accélération politique se caractérisent par à la fois de la confusion et de
la clarification. Les forces économiques qui se ont accaparées du pouvoir
politique et médiatique, constatant que
leur champion avait commencé de chanceler, ont préparé les esprits à une
coalition avec l’extrême-droite tout en se ménageant la carte du
social-libéralisme qui a les a déjà bien servies et donc en capacité lui aussi
de rendre des services. L’enjeu de fond mais aussi le danger vital pour
elles étant la mise en place d’une
démocratie fonctionnelle de citoyens respectés et en capacité de se faire
respecter et de mandants responsables, s’appuyant sur des institutions
renouvelées organisant le pilotage de l’économie par le politique et
garantissant justice sociale et solidarité conjuguées avec une responsabilité écologique partagée
équitablement.
Glucksmann,
ayant un peu regonflé le PS avec des voix prises aux écologistes mais ayant
échoué à torpiller le NFP, la carte Hollande à partir d’un coup de théâtre de
préfecture rappelant les heures glorieuses du PS est maintenant sortie,
rencontrant le manque de volonté politique de son responsable Olivier Faure,
comme dévitalisé par l’agonie lente du vieux PS parti sur le même chemin
démissionnaire que LR pour avoir comme lui trahi ses origines sans vouloir en
tirer les conséquences pour un renouveau. Encore un effort a-t-on envie de
dire. Cela en dit long sur la considération que ces gens d’intrigues et de
coulisses portent à leur pays et leurs concitoyens. La clarification est
meilleure que les faux-semblants parce qu’elle fait gagner du temps et donc de
la force et de l’efficacité. Un mal pour un bien donc.
Restons donc
lucides et vigilants et soutenons à travers le NFP ceux qui n’ont jamais changé
d’engagement afin de battre le véritable adversaire à deux têtes, la macronie
et la lepénie et tous ceux qui dans leur sillage espèrent une place fusse
d’opposant homologué par leurs maîtres.
L’arbitre,
c’est nous, les citoyens-électeurs. Qui faisons entrer et sortir du terrain
ceux qui ne nous respectent pas et dont la conception de la politique est de
nous vouloir sous leur coupe le temps d’une élection pour pouvoir ensuite nous
faire marcher à leur pas. Exactement selon la manière dont les médias, à grands
renforts de sondages, décrivent ce qu’ils disent être la vie politique. Comme
s’il ne devait pas avoir de réflexion politique en dehors de l’offre des partis
homologués par le système et ce que nous en disent les parleurs homologués par
les castes médiatiques.