@DACH
Vous avez raison,
pour notre pays il y a une bataille des médias à faire et pour chaque citoyen qui
veut se construire son opinion tranquillement un travail de réinformation très
utile sur le site acrimed.Cela passe par un combat résolu contre l’extrême-droite qui bénéficie pour sa propagande de l’aide ou la complaisance des médias de miliardiares de la mondialisation, cherchons l’erreur
https://www.acrimed.org/Menons-la-bataille-des-medias
Quiconque a
suivi les récentes campagnes de légitimation de l’extrême droite et de
diabolisation de la gauche ne peut que constater le pouvoir de nuisance
qu’exercent les médias dominants dans le débat public. Désinformation,
confusionnisme, invectives et calomnies sont trop souvent devenus le lot du
« commentaire d’actualité ».
Alors bien
sûr, l’éditorialisation à sens unique n’est pas un phénomène nouveau, pas plus
que ne le sont les atteintes multiformes au pluralisme et le mépris de la
déontologie journalistique la plus élémentaire. Les cabales médiatiques contre la
gauche ne datent pas d’hier. Toutefois, leur violence et leur effet « de
masse » – façon rouleau compresseur – se sont très nettement exacerbés
autour de la question palestinienne et au gré des deux dernières séquences
électorales. À cet égard, si le pire a été évité, nous demeurons aujourd’hui au
bord du gouffre, et les médias dominants risquent de nous y précipiter.
Le moment
appelle donc à un dépassement de nos activités : il y a urgence à établir
un front commun pour la réappropriation démocratique des médias, dans lequel
Acrimed doit jouer son rôle.
Concentration
et financiarisation des médias ; consolidation du pôle réactionnaire dans
le champ journalistique ; hégémonie du modèle low-cost de
« l’information en continu » ; indépendance des rédactions ;
pratiques professionnelles et formation des journalistes ; emprise des
sondages (et des instituts qui en font commerce) ; service public de
l’information et de la culture ; soutien des médias indépendants… les
questions à agiter sont nombreuses. Et toutes les forces de gauche – politique,
syndicale, associative, médiatique – engagées dans des luttes d’émancipation
doivent impérativement les mettre à l’agenda le plus tôt possible. Des
perspectives se dessinent d’ores et déjà.