Un
détail insignifiant je présume pour l’auteur. La représentativité du sénat en
temps ordinaire et celle de l’assemblée en cours. Chacun s’accroche à ce qu’il peut quand les
mouvements de l’histoire s’accélèrent.
Ce
qui se prépare c’est la présence de citoyens au coeur de la politique avec les
outils pour se faire respecter. Désolé pour l’auteur et ses rames.
→ Défense et illustration d’une démocratie Potemkine,
une démocratie d’opérette qui, ne nous y trompons pas, pèse lourdement sur nos
vies.
Nos
institutions sont un étouffoir démocratique. Vu la situation du pays, le sujet
de nos institutions et de la démocratie devrait être en permanence au cœur de
l’attention politique et médiatique. En
réalité des moyens humains et financiers considérables sont mobilisés en
permanence pour que ce ne soit pas le cas.
Nous subissons et sommes empêtrés dans des institutions dépassées et ici
qui plus est ici des élections à l’origine, alimentant le corps électoral concerné
(95% d’élus municipaux) qui furent une mascarade, un déni de démocratie.
Et bien sûr nous sommes tous invités à entretenir la conversation pour tourner
en rond et que rien ne change.
Pour mémoire, ces gens, les sénateurs,
dans leur grande sagesse, contrairement à l’Assemblée, ont voté la loi
sur la retraite. Que de toute façon, tôt ou tard, nous abolirons.
Elections municipales 2020 : 30 000 maires élus au 1er tour le
15 mars 2020 en l’absence de 55% des électeurs contre 7600 en 2014 appuyés
sur 64% de leurs concitoyens. 60% d’abstentions au second tour et des élus qui
représentent entre 10 et 20 % du corps électoral.
Elections sénatoriales 2020 : renouvellement de la moitié
des mandats de la chambre haute (vote obligatoire) pour un mandat valable
jusqu’en 2026 par les nouveaux élus municipaux composant la plus grande part de
ce corps électoral.
Elections sénatoriales 2023 : rebelote