@Fergus
Bien que l’article soit bref, il semble donc non seulement que votre
lecture se soit limitée au titre, mais que vous n’en comprenez pas non plus le
sens le plus évident, le plus élémentaire.
Le mot « cache-sexe », que ce soit au sens propre ou figuré
indique pourtant assez expressément qu’il y a donc quelque chose à « cacher ».
Dans le récit légendaire de la mort de St Denis rien n’indique qu’il
utilise sa tête pour dissimuler quoi que ce soit au cours de son errance, « post-mortem »
selon les critères de la médecine moderne.
La pseudo-« logique » de votre propos induit que ce serait
le fait de « porter sa tête » qui serait vu, dans mon article, comme
un « symbole de décadence ».
Ce qui tend donc bien à prouver que vous critiquez sans être allé plus
loin que le titre, vu qu’il n’y a évidemment rien de tel dans le texte !
Dans le spectacle « parisien mondialisé » du 26 Juillet la
scène en question se présente assez explicitement comme une apologie de l’esprit
« révolutionnaire » de la France, et pourquoi pas le faire à cette
occasion, dans la mesure où cet esprit révolutionnaire français est à l’origine
d’une conception qui se veut universelle des droits de l’homme, et n’est donc
pas sans rapport avec ce qui est supposément l’esprit olympique.
Mais la violence provocatrice et sanguinaire de la scène nous dit donc
tout aussi expressément que ce n’est pas la réalité du propos, qui est donc
bien « cachée » par cette « tête portée ».
La réalité du propos c’est donc bien l’enfilade, si l’on ose dire, des
scènes pour le moins décadentes qui suivent, dont l’obscène caricature de la
Cène, précisément tout à fait hors de propos dans le contexte de l’esprit
olympique, par définition laïc.
Une obscénité qui serait donc rendue « politiquement correcte »
selon les concepteurs de ce « spectacle » par le « cache-sexe »,
à plus d’un titre, de cette « tête
portée ».
Luniterre
PS : accessoirement, si l’on peut dire, Louis XVI décapité fut
jeté dans une fosse avec sa tête à ses pieds,
et Marie-Antoinette, quelques mois plus tard, dans la même fosse, la
tête entre les jambes. Sans qu’il faille nécessairement y voir une intention
symbolique, qui pourrait être en lien avec la « réputation »
sulfureuse de la reine. Quoi qu’il en soit, il y avait donc un « historien »
parmi les instigateurs du spectacle parisien des JO. Reste à savoir s’il a
trouvé là quelque « inspiration »…