@Francis, agnotologue
Bonjour et merci pour votre observation.
Je suis résolument opposé à tout principe de modération pour une raison qui tient au fait que l’on ne connaît pas les modérateurs-censeurs dont beaucoup seraient fort inspirés d’expliquer leurs décisions en venant débattre à visage découvert, sous leur identité et non sous pseudonymes, après publication des articles, informations, faits qu’ils approuvent ou désapprouvent.
Constater régulièrement l’impossibilité d’accéder à des textes, des images, des sources au motif que ceux-ci « ne respectent pas les règles de la communauté » (sans plus de précision), ou sont frappées de commentaires supposés humoristiques du genre « Oups ! Il semblerait que cette page n’existe plus ! », sans compter les fameux « droits de propriété » (avec une légalité bien extensive, parfois) ou l’éternelle « Erreur 404 », et l’on voit comment disparaissent les accès-mêmes aux informations qu’il faut se donner la peine de chercher avec une pratique booléenne ou parfois bayesienne pour corriger des intuitions biaisées, comme ici https://www.youtube.com/watch?v=odqAxKG_nhk
S’agissant des réseaux sociaux et des plateformes que certains s’efforcent de « normaliser » en éliminant ce qui déplaît, on sait que ces réseaux contiennent et véhiculent de tout.
Au même titre que rien ne nous oblige à soulever les couvercles des poubelles pour voir ce qu’elles contiennent, rien ne nous oblige à accepter que les seules informations et données acceptables soient celles déjà examinées, pesées, prémâchées, « expliquées » et diffusées par la censure préventive des « fast checkers » et autres directeurs de conscience.
Bien à vous,
Renaud Bouchard