La
propagande d’ambiance.
À trop
insister en faisant sa petite propagande en nous cachant des éléments clé de compréhension à
propos ici d’un sujet historique tout en nous saturant d’informations éparses,
on révèle à l’insu de son plein gré, spectaculairement, le fond géopolitique
toujours à l’œuvre des dirigeants de l’UE et de la macronie et bien au-delà. Qu’il
s’agit de cacher en bon démocrate à ses concitoyens. Surtout que l’auteur ne s’arrête
pas en si bon chemin pour de nouvelles révélations
→ Comment
la Communauté Européenne de Défense a laminé la IVème République.
http://archives.gaullisme.fr/ofm_23_CED.htm
« Le 9 juin, la
commission des affaires trangétrangères de l’Assemblée Nationale approuve le rapport de
Jules Moch et se déclare contre le projet de défense européenne. Le MRP,
pro-C.E.D. n’échappe pas aux querelles internes. André Denis, député de la
Dordogne est exclu. Leo Hamon reste seul à la tête d’une minorité hostile à la
C.E.D. En mai, la crise éclate au Parti socialiste. La majorité des députés (58
sur 104) renouvelle son opposition au traité.
La querelle à propos de la
C.E.D. n’épargne pas non plus l’administration. L’armée et le Quai D’Orsay sont
effroyablement divisés. Le Général Koenig, le Général Weygand, le Colonel Faure
et surtout le Maréchal Juin, la plus haute autorité militaire de France,
pensent que le pays va céder sa souveraineté militaire en plaçant l’armée sous
les ordres d’une autorité supranationale. « L’armée va perdre son âme et la France son autorité
dans ce magma » déclare le Maréchal Juin ».
"L’organisation de l’Alliance atlantique,
sous la fiction théorique d’une égalité complète de ses membres, avait été montée
sous une direction entièrement américaine. Non seulement les deux grands
commandements éventuels de l’Europe et de l’Atlantique avaient été donnés à des officiers généraux américains,
mais tout ce qui concernait les prévisions et l’emploi des armes nucléaires étaient
strictement réservés aux américains, comme la loi Mac-Mahon leur en faisait
obligation. De ce fait, les forces européennes étaient, en réalité, entièrement
subordonnées à des décisions américaines. " Cette opinion d’un
expert, le Général Beaufre parue dans le journal Le Figaro du 25 décembre 1967
ne souffre pas la contestation. »