@Zenzoe
Pour répondre à ta première question au sujet de la récidive, je dirai que dans le cas de meurtres en série (celui qui irrite le plus le public) le problème est davantage médical que d’ordre public. Et l’ordre public est davantage dérangé par les médias friands de nouvelles sanglantes que par le criminel lui-même. Dans une justice idéale, ce criminel serait mis hors d’état de nuire par un traitement adéquat, même cruel, plutôt que par une détention à vie. D’ailleurs s’agissant de lui, on pourrait lui proposer plusieurs options qui toutes garantiraient la non récidive. Et les pouvoirs publics pourraient punir les médias qui rajoutent de l’huile sur le feu (ce qui n’est jamais fait).
Il existe d’autres cas de récidive, c’est celui de la corruption. Un type qui a compris à quel point on peut obtenir ce qu’on veut d’un élu ou d’un fonctionnaire en échange d’un peu d’argent, ne pourra jamais s’empêcher d’en tirer parti. ne serait-ce qu’en soudoyant les témoins ou les juges. Ce type est un danger mortel pour une société saine. Si les directeurs de prison ou les juges étaient incorruptibles ce ne serait pas un problème, mais... ce n’est pas le cas.
C’est un des seuls cas où je proposerai, faute d’une meilleure solution, la peine de mort, parce que là au moins on est sûr que le coupable ne recommencera pas à corrompre d’autres membres importants de la société. Même chose pour la haute trahison, où un membre du gouvernement travaille en fait pour un autre gouvernement. Par exemple un président de la République.