L’idée que
l’argent représente l’énergie humaine du travail est évidemment intéressante
mais pas originale, vu que c’est fondamentalement celle de l’économie classique
et notamment, celle de Marx.
Plus
radicale dans le genre, et encore plus rigoureuse, quant au fond, est celle,
plus récente, qui résume l’ensemble de l’économie à un phénomène énergétique.
Plus rigoureuse,
car l’Univers, au départ, n’est qu’énergie, et la matière elle-même simplement
une forme de l’énergie.
Toute
transformation de la matière étant essentiellement une transformation « énergétique »
et obéissant aux lois fondamentales de la thermodynamique, et d’abord aux deux
premières :
_La
conservation de l’énergie >>> exit l’idée de « consommation de l’énergie »,
qui n’est qu’une transformation.
_L’entropie,
qui ne peut qu’augmenter >>> toute transformation (dont la pseudo-« consommation »)
est une augmentation de l’entropie >>> il n’y a donc pas « d’énergie
renouvelable », pas plus que de « recyclage » de quoi que ce
soit qui n’augmente pas l’entropie globale du « système »-univers
dans lequel nous vivons.
La seule « loi »
universelle commune à tous les phénomènes est donc celle de la dissipation de l’énergie
universelle, dissipation dite « entropie ».
Tous les
phénomènes de l’Univers n’accumulent de l’énergie que pour mieux la dissiper,
chacun à leur façon, et tout à fait complètement, in fine : mort des
étoiles, des êtres humains, des plantes, etc… Naissance, développement et mort
des phénomènes comme contributions particulières à l’entropie de l’Univers.
Idem pour
les civilisations humaines et leurs systèmes économiques, dont aujourd’hui,
leurs entreprises.
Le « darwinisme »
c’est la capacité des différentes structures à accumuler et à dissiper de l’énergie.
Les plus grosses comme les plus petites. Dans la société humaine actuelle les
monopoles ont « tendance » à écraser/« absorber » les
plus petites structures. Dans la vraie jungle les lions et les fourmis
cohabitent avec plus ou moins d’harmonie. Globalement la jungle « optimise »
sa dissipation d’énergie en fonction des ressources disponibles.
En un sens,
l’industrie « humaine » fait la même chose, paradoxalement, en se
passant de plus en plus de l’énergie du travail humain, remplacé par les
robots.
L’argent ne
représente donc plus essentiellement l’énergie humaine, mais l’ensemble de l’énergie
dissipée par l’industrie, tant sous forme de matière « transformée » que
d’énergie « consommée »/dissipée.
Tant que la
« civilisation humaine industrielle » est en cours, il n’y a donc pas
de « retour en arrière » possible de ce processus « entropique »
par nature, et donc « naturel », dans ce sens.
C’est
pourquoi « optimiser » l’entropie de la société humaine en fonction
de ses ressources ne consiste pas à supprimer le crédit (création monétaire),
mais à le contrôler, en fonction des objectifs définis.
Aujourd’hui
égoïstement, par les parasites du système devenu mondialiste banco-centraliste,
demain peut-être collectivement, par un sursaut inespéré de la conscience
sociale et si possible, démocratiquement, mais là, on aborde carrément le
domaine de l’utopie…
Luniterre
.
Il était une fois... le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?
http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227
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