• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Luniterre

sur Combien de temps allons-nous encore pouvoir vivre dans ce monde de fous ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Luniterre Luniterre 3 septembre 2024 10:25

L’idée que l’argent représente l’énergie humaine du travail est évidemment intéressante mais pas originale, vu que c’est fondamentalement celle de l’économie classique et notamment, celle de Marx.

 

Plus radicale dans le genre, et encore plus rigoureuse, quant au fond, est celle, plus récente, qui résume l’ensemble de l’économie à un phénomène énergétique.

 

Plus rigoureuse, car l’Univers, au départ, n’est qu’énergie, et la matière elle-même simplement une forme de l’énergie.

 

Toute transformation de la matière étant essentiellement une transformation « énergétique » et obéissant aux lois fondamentales de la thermodynamique, et d’abord aux deux premières :

 

_La conservation de l’énergie >>> exit l’idée de « consommation de l’énergie », qui n’est qu’une transformation.

 

_L’entropie, qui ne peut qu’augmenter >>> toute transformation (dont la pseudo-« consommation ») est une augmentation de l’entropie >>> il n’y a donc pas « d’énergie renouvelable », pas plus que de « recyclage » de quoi que ce soit qui n’augmente pas l’entropie globale du « système »-univers dans lequel nous vivons.

 

La seule « loi » universelle commune à tous les phénomènes est donc celle de la dissipation de l’énergie universelle, dissipation dite « entropie ».

 

Tous les phénomènes de l’Univers n’accumulent de l’énergie que pour mieux la dissiper, chacun à leur façon, et tout à fait complètement, in fine : mort des étoiles, des êtres humains, des plantes, etc… Naissance, développement et mort des phénomènes comme contributions particulières à l’entropie de l’Univers.

 

Idem pour les civilisations humaines et leurs systèmes économiques, dont aujourd’hui, leurs entreprises.

 

Le « darwinisme » c’est la capacité des différentes structures à accumuler et à dissiper de l’énergie. Les plus grosses comme les plus petites. Dans la société humaine actuelle les monopoles ont « tendance » à écraser/« absorber » les plus petites structures. Dans la vraie jungle les lions et les fourmis cohabitent avec plus ou moins d’harmonie. Globalement la jungle « optimise » sa dissipation d’énergie en fonction des ressources disponibles.

 

En un sens, l’industrie « humaine » fait la même chose, paradoxalement, en se passant de plus en plus de l’énergie du travail humain, remplacé par les robots.

 

L’argent ne représente donc plus essentiellement l’énergie humaine, mais l’ensemble de l’énergie dissipée par l’industrie, tant sous forme de matière « transformée » que d’énergie « consommée »/dissipée.

 

Tant que la « civilisation humaine industrielle » est en cours, il n’y a donc pas de « retour en arrière » possible de ce processus « entropique » par nature, et donc « naturel », dans ce sens.

 

C’est pourquoi « optimiser » l’entropie de la société humaine en fonction de ses ressources ne consiste pas à supprimer le crédit (création monétaire), mais à le contrôler, en fonction des objectifs définis.

 

Aujourd’hui égoïstement, par les parasites du système devenu mondialiste banco-centraliste, demain peut-être collectivement, par un sursaut inespéré de la conscience sociale et si possible, démocratiquement, mais là, on aborde carrément le domaine de l’utopie…

 

Luniterre

.

Il était une fois... le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

 

.

*******************************


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès