@Francis, agnotologue
Je n’ai évidemment pas les connaissances
nécessaires en astrophysique, mais pour que l’entropie de l’univers atteigne un
« maximum » il me semble nécessaire de supposer que l’univers soit
effectivement « fermé » et que son expansion s’arrête. Un univers « statique »,
en quelque sorte. Je ne sais pas si une telle « hypothèse » existe
parmi toutes celles plus ou moins « à la mode » ces derniers temps.
Le « choix » actuel semble être
entre expansion continue et « Big Crunch ». Evidemment, dans le
second cas il y a nécessairement une sorte de « point d’équilibre »
entre la fin de l’expansion et et le début du « Big Crunch »… Donc
effectivement, dans ce cas un « point d’entropie maximum », juste
avant le début du « Big Crunch ».
Mais on est là dans la pure spéculation
théorique…
Dans le cas d’une expansion infinie reste à
comprendre le rapport de proportion entre l’expansion de l’univers et la
croissance de son entropie.
Si on admet les deux lois de base de la thermodynamique,
la quantité initiale d’énergie restant une constante, la plupart des théories
supposent qu’à partir d’un certain stade d’expansion et d’entropie il ne se
passe plus grand-chose dans l’univers, et donc, intuitivement, il semble que
plus l’entropie est élevée et plus son augmentation est lente.
De sorte que l’on peut « imaginer »
qu’à partir d’un stade déjà élevé l’entropie puisse continuer à croitre « infiniment »,
avec l’expansion de l’univers, tout en croissant « infiniment peu », c’est-à-dire
de manière infinitésimale et de plus en plus réduite, en proportion de l’expansion
de l’univers…
Pure spéculation… D’autant plus qu’il semble très
peu probable que l’humanité ait une descendance jusque là…
Il existe actuellement des théories très
diverses sur la « mort thermique » de l’univers.
Quoi qu’il en soit, il me paraît difficile de
parler de « mort thermique » absolument totale, ou même d’« équilibre »
dans le cas d’un univers en expansion constante.
Luniterre