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Commentaire de Francis, agnotologue

sur Disparition d'îles


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Francis, agnotologue Francis, agnotologue 7 septembre 10:56

@Fergus
@Matlemat

 
« Qui voit Sein voit sa fin,
Qui voit Ouessant voit son sang,
Qui voit Molène voit sa peine,
Qui voit Groix voit sa foi (ou sa joie)  »
 
 Ces dictons valaient par temps de brume du fait que certaines îles sont entourées de récifs, étocs et écueils, affleurants (ce qui est particulièrement le cas pour Sein). On dit des côtes saines qu’elles sont accores, comme l’est Groix et la plupart des côtes anglaises.
 
Souvenir : en revenant d’une campagne de pêche au thon, la gonio (*) était en panne et le capitaine (on disait le patron) qui n’était pas un pro du sextant, croyait arriver entre le cap de la Chèvre et la pointe du Raz. On s’est trouvé nez à nez avec un archipel qui a vite été identifié comme étant l’archipel d’Ouessant. Heureusement, le temps était assez clair, et nous avons nous avons pu passer entre les îles pour rejoindre la Baie de Douarnenez. Si nous étions arrivé sur Sein, une île au raz de l’eau, nous aurions probablement talonné et peut-être coulé tant le danger commence très loin au large.
 
(*) La gonio est l’ancêtre du Decca et des GPS.

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