C’est affaire de politique et de religion.
Mais de quelle politique s’agit-il ?
Politique globale de
l’humanité ou
politiques des États et partis dont elle est faite ?
Là est la vraie question
à se poser pour savoir si la politique est amie ou ennemie de l’homme.
Toutes
se ramenant à une seule, fondée
sur des idées et des
croyances datant
de plusieurs millénaires, sans avoir
jamais fait l’objet de révisions à
la hauteur qu’auraient
dû
imposer
les considérables
avancées d’une
pensée humaine nourrie
depuis de
faits et
d’observations
étayés par la
démonstration et la
preuve, cette politique
globale est faite
d’émotion
ruinant toute
raison.
C’est
pourtant toujours
elle qui,
prétendant
garantir ses
vérités
absolues par son
antériorité
et son caractère
religieux,
continue de faire
la loi, quels
que soient
le mystère et
le niveau d’obscurantisme
dans lesquels
elles ont pu être
révélées.
Les
partis politiques
ne pouvant
se satisfaire d’un
tel dogmatisme,
tirent
quant à eux
argument d’une
lutte des classes et plus
largement d’une
bipolarité
qui ne fait qu’ignorer
le caractère
incontournablement pyramidal de sa structure sociale est
ses conséquences, lesquelles
peuvent se
résumer
à l’aggravation
constante des maux de
l’humanité,
à commencer par
sa misère.
Comment,
dans de telles conditions, la politique pourrait-elle être amie de
ceux pour qui elle est faite ?
C’est
en ignorant, négligeant
ou niant, qu’avant toute autre considération il est un
consommateur (Gaston Boutoul in traité de sociologie, éditions
Payot), que l’homme a proliféré, favorisant le développement
jusqu’à la démesure de l’indissociable binôme
économie/population. Celle-ci
conditionnant celle-là, la
logique économique du système s’est
avérée
plus forte que toutes les
volontés
de le réformer.
C’est
ainsi que toutes ses
politiques se sont faites l’ennemi de l’homme, de son
environnement et de tout
le vivant qui
le peuple avec lui.